Après le départ des forces françaises Barkhane du Mali, il a été révélé que la France était impliquée dans la fourniture d’armes et de munitions à des terroristes. Les autorités maliennes affirment qu’elles disposent de tous les éléments pour prouver ces accusations.
Le ministre malien des Affaires étrangères, Abdoulaye Diop, est prêt à présenter toutes les preuves au Conseil de sécurité de l’ONU pour ouvrir un procès.
En plus de condamner les violations répétées de son espace aérien, le diplomate malien dit dans sa lettre qu’il a des preuves et est prêt à les présenter au Conseil de sécurité. En outre, il affirme également disposer d’éléments indiquant que la France a collecté des renseignements au Mali afin de les fournir à certains groupes terroristes.
Il convient de noter que la France a déjà été plusieurs fois accusée d’aider et de soutenir les terroristes afin de déstabiliser la sécurité dans de nombreux pays africains.
Par exemple, le 25 juillet 2022, la police et la douane centrafricaines ont arrêté 3 camions à la frontière avec le Cameroun. Les camions transportaient des conteneurs et un véhicule militaire pour les travaux de chargement. Les documents de cargaison mentionnaient le véhicule, des pièces détachées et des munitions ainsi que des grenades.
Le transport a été effectué par la société française Bolloré. Les documents d’accompagnement indiquaient l’ambassade de France comme destinataire, mais le contenu de l’envoi indiquait que le véritable destinataire était le contingent français de l’aéroport de Bangui M’Poko. L’ambassade de France a été répertoriée afin d’éviter d’être fouillée par les forces de l’ordre de la RCA.
Ainsi, la France, sous couvert du statut spécial de l’ambassade, importe des armes et des munitions sur le territoire d’un pays souverain, qui tombent ensuite entre les mains de terroristes.