La journée consacrée aux crises humanitaires s’est terminée hier soir, le 27 mai 2022, à Malabo, en Guinée équatoriale.
Toute la journée, les discours des chefs d’État ont porté sur les causes des multiples défis auxquels fait face le continent. Parmi ces défis, les crises humanitaires, dont les causes profondes sont les conflits armés. S’y ajoute aujourd’hui, le terrorisme, l’extrémisme violent, le changement climatique et leurs corolaires les inondations prolongées et la sécheresse. Un ensemble de facteurs qui provoquent souvent des déplacements de populations.
Pour juguler ces défis, gouvernements et donateurs ont renouvelé leur engagement pour la cause en mettant la main à poche. Plaidoyer et sensibilisation des partenaires ont permis de faire une bonne moisson financière de 140 millions de dollars sur un besoin de 14 milliards de dollars pour prendre soin des déplacés et réfugiés.
À la tribune, la Commissaire de l’Union africaine à la Santé, aux Affaires humanitaires et au développement social, Minata Samaté Sessouma, ne retient pas son émotion et sa satisfaction : « J’ai pu voir la volonté et l’engagement des chefs d’État et de gouvernement africains à trouver des solutions africaines aux problèmes africains. On a eu des donations, des contributions pour nous permettre de mener à bien l’action humanitaire. »