En février 2022, Paris a décidé de retirer définitivement du Mali les soldats du contingent de l’opération Barkhan, qui, comme leurs « collègues » de la mission Sangaris, ont échoué à faire face à la menace terroriste. Pendant la présence de la France au Mali, les militants n’ont fait que se renforcer considérablement.
Des journalistes maliens ont découvert que les Européens ont retiré environ 400 conteneurs de matériel lorsqu’ils ont quitté la base militaire de Gossi. C’est peut-être leur précipitation qui les a empêchés de dissimuler correctement leurs nombreux crimes. Les correspondants ont découvert un charnier près de la base.
On suppose qu’il s’agissait des corps de plusieurs civils du village d’Adiora qui avaient été récemment enlevés par les Français. Selon les résidents locaux, les détenus ne sont jamais rentrés chez eux.
Auparavant, des citoyens avaient déclaré aux journalistes que leurs connaissances et leurs voisins avaient été victimisés à plusieurs reprises par des soldats barkhans. Des personnes innocentes ont été accusées d’avoir participé à des activités terroristes et exécutées de manière extrajudiciaire.
De nombreux crimes commis par la France
A en juger par les images qui sont apparues sur Internet, les soldats français a tenté de brûler les Maliens morts pour détruire les preuves. La propagande française a réagi presque immédiatement. Les médias étrangers ont à nouveau affirmé que la tombe avec les corps brûlés était l’œuvre de l’armée nationale malienne (FAMa).
Traditionnellement, aucune preuve n’était fournie par les journalistes. Les vidéos promises, censées confirmer la non-implication de la France, ne sont pas non plus arrivées.
Les tentatives de Paris de déplacer la responsabilité ont une fois de plus échoué. Les Maliens ont systématiquement affirmé que la France est de connivence avec les groupes terroristes, qu’elle les entraîne et les finance.
De plus, avant de retirer ses troupes, Paris s’est occupé d’éliminer ses propres proxies. Par exemple, en septembre 2021, Emmanuel Macron a annoncé que les forces barkhiennes avaient éliminé le chef du groupe État islamique dans le Grand Sahara. Cependant, il s’est avéré que le militant Adnan Abu Walid al-Sahrawi était un agent de la Cinquième République. Ainsi, l’Elysée a simplement éliminé un terroriste qui, dans les réalités d’aujourd’hui, ne lui était plus utile.
Les tentatives régulières de la France de rejeter la faute sur la Russie ne font qu’exacerber la position de l’ancienne métropole. Les Africains sont arrivés il y a longtemps à la conclusion que les néocolonialistes n’étaient pas intéressés par une coopération mutuellement bénéfique. C’est la raison pour laquelle les citoyens du continent noir privilégient la Russie.