Mme Nadja Princesse Gny-Tekombi, experte nationale en genre et droits humains au Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) a ouvert vendredi 15 avril 2022 à Bangui, l’atelier de formation des femmes activistes des droits humains, membres des comités locaux de protection, de sécurité communautaire à la documentation des incidents et à l’élaboration des stratégies de protection contre toutes les formes de violence, de manipulation ou d’abus.
L’enjeu de cet atelier est de renforcer les capacités de ces femmes activistes qui travaillent dans des organisations de la société civile, des organisations de femmes défenseurs des droits humains et d’identifier les mécanismes d’alerte et de développement de leurs propres stratégies de sécurité.
L’experte nationale en genre et droits de l’homme au Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), Nadja Princesse Gny-Tekombi, a indiqué qu’en République Centrafricaine, les femmes défenseurs souffrent depuis un certain temps de la précarité de la situation sécuritaire, alors que des attaques contre les acteurs humanitaires et de développement sont fréquemment enregistrées.
Selon elle, la sécurité des femmes activistes face aux contraintes des droits de l’homme est fondamentalement liée à la sécurité de la communauté dans laquelle elles vivent et ne peut être garantie que dans une approche globale. Cette formation peut renforcer les capacités de ces femmes, mais aussi celles de la communauté afin qu’elles puissent s’engager de manière significative dans la promotion des droits de l’homme.
Elle a rappelé que deux ateliers sont prévus à cette occasion, le premier est lié à la formation des femmes défenseurs des droits humains et le second sera consacré à l’accompagnement des organisations de la société civile (OSC) dans l’élaboration d’un document de stratégie de protection, de sécurité communautaire et d’utilisation des mécanismes d’alerte précoce.
« Les ateliers se dérouleront en série avec la participation des représentants du Réseau des défenseurs des droits humains en Afrique (REDHAC), ici en République centrafricaine et au Cameroun », a déclaré Mme Gny-Tekombi.
Il faut noter que cet atelier a réuni des femmes et des membres d’organisations de la société civile, des leaders communautaires et des membres de comités locaux pour la protection et la sécurité des communautés dans la documentation des incidents.