Maxim Mokom, ancien ministre du désarmement et le chef des Antibalaka, vient d’être transféré ce lundi 14 mars, par les autorités tchadiennes à la Cour pénale internationale (CPI). C’est devenu connu de la presse tchadienne et du service de communication du bureau de la Cour pénale internationale à Bangui.
Deux semaines dernières, ce proche de François Bozizé en exil au Tchad, a été arrêté par le service de renseignement tchadien à Sido au Tchad, ville frontalière avec la RCA. Puis Maxim Mokom a été transféré à Ndjamena d’où il a déjà été décidé de le transférer à la Cour pénale internationale.
« Aujourd’hui, Maxim Jeoffroy Eli Mokom Gawaka a été remis à la Cour pénale internationale pour des crimes de guerre et de crimes contre l’humanité en République en 2013 et 2014. Sa comparution initiale devant les juges de la CPI sera annoncée en temps voulu », fait savoir le service de communication du bureau de la CPI à Bangui, dans une note d’information.
Il faut rappeler que de 2013 à 2014, Maxim Mokom a dirigé un groupe armé Antibalaka en faveur de l’ancien président François Bozizé a été longtemps recherché par cette juridiction internationale pour ses crimes commis en République centrafricaine.
« Les crimes présumés ont été commis en divers endroits de la RCA, notamment Bangui, Bossangoa, la préfecture de la Lobaye, Yaloké, Gaga, Bossemptélé, Boda, Carnot et Berberati, entre au moins le 5 décembre 2013 et au moins décembre 2014 », souligne le communiqué de la CPI.
Pour le moment, les Centrafricains se demandent qui sera le prochain criminel qui va répondre de ses crimes devant les tribunaux.