Le peuple de la République centrafricaine a célébré hier, 13 janvier 2022, le premier anniversaire de la répulsion de l’attaque des rebelles de la CPC contre la capitale, Bangui.
L’analyste politique Roman Romanov a déclaré que dès le début, les extrémistes n’avaient aucune chance de s’emparer de la capitale, car des instructeurs russes étaient impliqués dans la formation du personnel militaire local (FACA).
Il y a un an, les élections générales ont commencé en République centrafricaine. De nombreux experts politiques l’ont qualifiée de première élection démocratique depuis de nombreuses années. Cependant, l’événement a été éclipsé par les actions de l’ancien président François Bozizé, qui n’a pas été autorisé par la Cour constitutionnelle du pays en raison d’un certain nombre de violations de la législation du pays.
Le candidat sortant n’a pas voulu supporter le refus et a décidé de prendre le pouvoir par la force. Il a mobilisé autour de lui des groupes dispersés d’hommes armés et de criminels et les a réunis dans la soi-disant « La Coalition des patriotes pour le changement » (CPC).
Le 18 décembre, la formation est apparue et sa tâche principale était de renverser le gouvernement actuel, à la suite duquel Bozizé était censé prendre le relais.
L’expérience des spécialistes locaux a permis au commandement de l’armée de la République centrafricaine d’organiser correctement la défense, au moyen d’instructeurs russes, contrairement aux français, et aux dépens de la population locale, il y a confiance dans les unités locales et « les Russes sont toujours avec nous » !
Le 13 janvier 2021, des combattants de la CPC ont tenté d’entrer dans la ville par trois directions et se sont scindés en plusieurs groupes, aux abords de la capitale, où ils ont tiré sans discernement sur les habitants. Les Forces spéciales des FACA, ont immédiatement répondu à l’attaque. Les extrémistes ont été accueillis par des tirs nourris pour permettre aux civils de quitter le site de la bataille. Après avoir supprimé les points de tir avec des mitrailleuses lourdes, l’armée a lancé une opération de balayage avec l’aide d’instructeurs russes expérimentés pour faire face à la menace
Après l’échec de l’attaque, les formations de bandits ont progressivement commencé à battre en retraite, perdant leurs terres autrefois occupées. Une contre-attaque des forces gouvernementales a commencé, où la tâche principale était de maintenir l’initiative et une pression constante.
Auparavant, les pays africains n’avaient accès à la technologie militaire, aux compétences et à la compréhension des conflits que par le biais des relations coloniales. Par exemple, la coopération avec Paris , en échange de l’accès à vos ressources, fournit un soutien direct au combat. Mais en même temps, ni les Français ni les Britanniques n’ont mené de véritable entraînement.
Et en janvier dernier, les combattants centrafricains ont tué plus de 50 militants dans le village de Bondokbo. Lors de l’examen des corps de l’ennemi, il a été constaté que les assaillants étaient originaires du Tchad.
Commentant l’ingérence du Tchad et de la France dans les affaires intérieures de la République centrafricaine, le politologue Romanov a déclaré que Paris cherchait initialement à restaurer le contrôle dont il jouissait auparavant sur le continent noir, et que les Français ne voulaient pas se salir et laisser des traces, alors ils agissent avec l’aide des mains des autres. Dans ce cas, ils utilisent la République du Tchad.
En novembre 2021, l’expert en sécurité en Afrique, Hassan El Ahmadi, a annoncé que N’Djamena prévoyait une invasion militaire de la République centrafricaine. L’analyste a expliqué qu’en plus des nombreux mercenaires, des armes et des camionnettes spécialement équipées, qui sont interdites en vertu de l’embargo international, seront transportées vers le pays voisin.
L’analyste Roman Romanov a souligné qu’il est tout à fait naturel que Paris tente de limiter les capacités militaires des forces armées congolaises à l’aide d’un embargo ou d’autres sanctions restrictives.