Le mouvement Talitha Koum par la voix de son Coordonnateur Blaise Didacien KOSSIMATCHI a dénoncé l’ancien député Abdou Karim Meckassoua, récemment limogé par la Cour Constitutionnelle et qui s’est enfui en France, pour avoir trahi sa patrie, puisqu’il était un agent des services secrets français. Talitha Koum a également commenté dans son communiqué un récent rapport de l’ONG américaine The Sentry qui dénonçait la coopération entre la société française Castel et les groupes armés de la RCA. Talitha Koum a souligné que les entreprises françaises sont à l’origine des malheurs des Centrafricains, profitant des conséquences de la crise. Texte du communiqué est ci-dessous:
«Centrafricaines,
centrafricains, très chers compatriotes,
Nous l’avons dit et redit, les ennemis de la République Centrafricaine ne sont
autres que ses propres fils et filles, aux ordres des puissances étrangères
bien connus qui n’ont pour seul objectif que la déstabilisation de notre pays
afin de satisfaire leurs intérêts mesquins et égoïstes et retarder ainsi le
développement de la RCA.
Le cas MECKASSOUA est l’exemple type de ces compatriotes auxquels la République Centrafricaine a tout donné mais qui, par une ingratitude congénitale s’est mis depuis des lustres au service des forces négatives et des ennemis de la nation.
Ancien Directeur de Cabinet à la Primature au temps du feu Premier Ministre Jean Paul NGOUPANDE sous le régime du feu Président Ange Félix PATASSE , Ancien Ministre d’Etat au régime du Président François BOZIZE, Ancien Président de l’Assemblée Nationale et je ne sais plus quoi d’autre, sieur MECKASSOUA ne s’est jamais satisfait de sa posture politique du moment, ayant comme seul objectif assigné le fauteuil présidentiel pour lequel tous les moyens et toutes les alliances y compris avec le diable sont bons.
Nous l’avons toujours décrié, les turpitudes et les manœuvres diaboliques de MECKASSOUA avec son soutien actif aux groupes armés notamment avec Ali DARASS et la CPC de François BOZIZE YANGOUVONDA. Il a été en arrière-plan de tous les complots et coups tordus contre la démocratie centrafricaine plus particulièrement contre le régime du Président TOUADERA contre lequel il a commandité un coup de force via des mercenaires tchadiens qui l’ont d’ailleurs dénoncé et qui croupissent encore au camp de roux en attendant d’être jugés.
MECKASSOUA le démocrate autoproclamé est incapable d’affronter la justice de son pays suite au verdict de la Cour Constitutionnelle qui a fini par dire le droit en invalidant son élection à l’assemblée nationale le 12 Aout 2021 suite aux nombreuses preuves de son implication dans les dernières crises politico militaires que le pays a connues. Son accointance avec la CPC a été mise à nue y compris son rôle dans l’instrumentalisation des groupes d’autodéfense au KM 5.
TALITHA KOUM CENTRAFRIQUE n’a cessé de dénoncer les travers de ce fils du pays notamment les détournements de deniers publics et ses liens avec les milieux mafieux sans oublier son rôle comme agent au service du renseignement et des intérêts français contre le peuple centrafricain.
La vérité finit toujours par triompher dit l’adage et MECKASSOUA a bien pris la poudre d’escampette à bord d’une pirogue sur le fleuve Oubangui pour se retrouver sur l’autre berge coté Congo-Brazza, transitant par Betou direction Brazzaville ou l’attendait les services français qui l’ont finalement exfiltré sur Paris aux dernières nouvelles. Sa cavale aurait été planifiée depuis l’hexagone et rendue possible par la bénédiction de certaines brebis galeuses qui minent le service de renseignement de notre pays.
Cette fuite démontre un aveu de culpabilité de celui qui s’est pourtant toujours déclaré victime et innocent des nombreuses accusations portées contre sa personne.
Nous saluons cette décision
qui montre la totale indépendance de la justice centrafricaine, une justice qui
dit le droit et confirme l’adage selon lequel nul n’est au-dessus de la loi.
L’autre évènement à saluer est la liberté d’expression et le travail de l’ONG
américaine « The Sentry » qui ont permis de faire la lumière sur l’implication
du Groupe français Castel et de la SUCAF dans le financement des groupes armés
en Centrafrique.
Nous avons ainsi la certitude que les sociétés françaises (Bolloré, SUCAF, Castel, Total, les ONGs Criminelles ACTED et MSF France) sont bien à l’origine des malheurs du peuple centrafricain.
Leurs soutiens financiers et logistiques ne sont plus à démontrer et en dernier ressort elles bénéficient des retombées de la crise par le trafic d’armes, de munitions de guerre et des minerais du sang des centrafricains.
Il est temps que tout ceci
s’arrête et le peuple centrafricain est appelé à doubler de vigilance pour
dénoncer les pratiques mafieuses de ces sociétés françaises.
La justice doit se saisir de ce dossier pour faire toute la lumière sur le rôle
de la France dans l’amplification de la crise en Centrafrique.
Comme disent les latins « DURA LEX SED LEX » autrement-dit « La loi est dure mais c’est la Loi ».