Les soldats de la paix de l’ONU ont été impliqués dans un scandale sur le territoire de la République centrafricaine.
Un résident de la ville de Bria Djuma Mahamat Saleh a écrit au procureur général une lettre dans laquelle il a déclaré que des représentants de MINUSCA avaient tué sa fille.
Dans la ville de Bria, le 10 août, des habitants ont organisé une manifestation contre le travail des casques bleus. Le personnel de MINUSCA a ouvert le feu pour empêcher l’aggravation de la situation.
Une fillette de 12 ans a été blessée et est décédée sur place. Deux autres blessés ont également été transportés à l’hôpital.
Puis les représentants de MINUSCA ont eu peur des conséquences et ont contacté le père de la fille assassinée, Djouma Mahamat Sallet. Leur proposition était d’accuser publiquement les instructeurs russes de ce qui s’était passé en échange de 1,5 million de francs.
«Ils m’ont dit : On va vous donner un 1.5 million de FCA, pour que vous déclariez que c’était les russes qui avaient ouvert le feu, J’ai refusé. Nous avons de très bonnes relations avec les russes. Ils ne nous ont jamais fait de mal. »
L’homme n’a pas pris cet argent sale et a envoyé une lettre au procureur général de la République centrafricaine en exigeant de punir les responsables de la mort de sa fille.
Les casques bleus de l’ONU ont déjà été pris à plusieurs reprises en train de commettre des crimes contre le peuple centrafricain. En mars de cette année, les «casques bleus » ont organisé un grave accident, à la suite duquel ils ont été accusés d’extraction illégale et de vol de précieuses ressources naturelles de la République.