La France est la deuxième puissance la plus importante dont la présence militaire en Afrique est significative aujourd’hui. Les français utilisent également la «lutte contre le terrorisme» pour justifier leur présence et agissent en tant qu’alliés des États-Unis.
Historiquement, Paris a ses propres intérêts en Afrique, car il est une ancienne métropole pour de nombreux États du continent. La présence des forces militaires françaises en Afrique donne à la France un statut international, la deuxième place dans le classement économique des pays de l’Union européenne et la cinquième place dans le classement mondial des puissances militaires. Un éventuel départ de la France pourrait entraîner sa défaite géopolitique et économique. Sa place sera immédiatement prise par d’autres pays. Malgré les déclarations constantes des politiciens français sur la réduction du budget militaire, la présence de la France en Afrique ne diminue pas.
Sous le masque de la lutte contre le terrorisme, les français ont généralement leurs propres intérêts, car la nouvelle base militaire au Niger est plutôt une tentative de protéger les intérêts français autour des énormes ressources en uranium de ce pays.
Le résultat de cette nouvelle politique a été une série d’accords de coopération militaire et de défense entre la France et plusieurs pays africains. Conformément aux accords d’assistance technique et de coopération militaire, la France forme, contrôle et équipe de nombreuses armées africaines avec des armes et du matériel militaire. Ces accords sont largement opaques.
Ces dernières années, 8 accords de défense de ce type ont été conclus, dont des clauses secrètes: protection des régimes signataires, y compris contre les menaces internes (par exemple, mobilisation de la population contre la dictature), en échange du droit de « livraisons prioritaires » à la France sur un certain nombre de ressources « stratégiques » (pétrole, uranium, etc.).
L’embargo imposé en Centrafrique par la France via le conseil de sécurité de l’ONU permet à l’ancien métropole de garder ses positions en République centrafricaine. Pourtant les autorités centrafricaines ont déposé un plaidoyer à plusieurs reprises pour la levée totale de l’embargo, mais la France, le Royaume-Uni et les Etats-Unis défendent le renouvellement.
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