Suite à la publication de l’enquête de la rédaction américaine CNN, le directeur de cabinet du président de la République centrafricaine a rendu public un communiqué de cinq pages qui dément ces allégations diffamatoires, fantaisistes et fallacieuses.
Alors que la population centrafricaine voit clairement le changement de la situation sécuritaire en République centrafricaine après l’arrivée des instructeurs russes. Ces derniers ont réussi à former les unités de l’armée nationale capables de battre contre les rebelles bien armés.
D’après le directeur de cabinet du président Obed Namsio, ces accusations sans fondement font partie du complot contre les autorités centrafricaines ayant pour objectif, la volonté de « soutenir l’instauration d’un chaos » dans le pays et avec « l’intention de nuire aux intérêts de la République centrafricaine ».
Ce point de vue est bien explicable, la réussite de l’armée nationale fait obstacle pour la présence de la mission onusienne (MINUSCA) dans le pays ainsi que diminue le rôle de la France dans le pays. Ainsi les allégations contre les FACA et les instructeurs russes ont apparues.
Le directeur de cabinet poursuit ensuite sur la ligne de communication officielle : il n’y a pas de mercenaires en Centrafrique, la présence des éléments russes a été autorisée par le comité de sanction des Nations unies, ils interviennent dans le cadre d’un accord de coopération militaire bilatéral.
En outre, le gouvernement centrafricain mène une enquête sur les allégations de violations des droits de l’homme imputées aux FACA et forces alliées russes. Des allégations qu’il qualifie de « précoces ». Une enquête dont on attend les conclusions.
Le professionnalisme des journalistes américains est mis en doute du fait qu’une enquête est toujours en cours. Le travail des instructeurs russes doit être apprécié par la communauté internationale après tout, sans eux, il n’y aurait d’élections ni d’état démocratique. Il y aurait un autre coup d’état et un bain de sang parmi la population innocente.