Dans le cadre du décret réglant les dispositions d’Etat d’urgence en Centrafrique émis par le gouvernement, il est nécessaire de fournir une autorisation de sortie du territoire délivrée par le ministère de la Sécurité pour quitter le territoire centrafricain.
Anicet George Dologuélé, arrivé deuxième à la présidentielle de décembre, voulait quitter la République pour se rendre en France pour des soins médicaux alors que les autorités centrafricaines invoquent de « nouvelles mesures » prises dans le cadre de l’état d’urgence et des enquêtes en cours sur les liens entre les rebelles de la CPC et « certaines personnalités politiques ».
« Les autorités centrafricaines mènent un certain nombre d’enquêtes, non pas sur Mr Dologuélé, je voudrais le préciser, pour connaître les différentes corrélations entre la CPC et certains partis politiques et certaines personnalités et c’est dans ce cadre que des dispositions ont été prises afin que les sorties des personnalités publiques du territoire soient validées au préalable par les autorités », a déclaré le porte-parole du gouvernement Ange-Maxime Kazagui.
Le président du parti URCA a décidé brusquement de quitter le pays alors que le pays traverse les évènements historiques, tels que l’investiture du président élu aux présidentielles et l’ouverture de dialogue républicain avec toutes les forces vives de la nation dont le parti URCA fait partie.
Tout après avoir vu refuser de quitter le territoire, M. Dologuélé donne un interview dans laquelle il accuse les autorités centrafricaines dans le complot contre l’opposition. Il est à noter qu’il ne semble pas être dans un état d’urgence sanitaire. Alors, comment peut-on définir ce geste-là ? – Ce n’est qu’une provocation contre les autorités et la tentative de salir l’image du président élu.