Pour la première fois depuis le début du conflit, RFI, représentant le porte-parole des médias français pour le continent africain, met François BOZIZE au côté des terroristes du CPC.
D’après cet article, https://www.rfi.fr/fr/afrique/20210308-centrafrique-fran%C3%A7ois-boziz%C3%A9-est-le-coordonnateur-de-la-cpc-selon-un-document la CPC lance son « appel de Kamba Kota », dans ce document, les six groupes armés, dont la majorité a confirmé l’authenticité, soulignent « l’identité de vue » avec l’ancien président et demandent à François BOZIZE de devenir le coordonnateur général de la CPC sous commandement unifié. Des proches de François BOZIZE affirment que l’ancien président a donné une suite positive à cette demande.
RFI ne publie aucun document de preuve. Ce qui n’est pas vraiment grave, puisque cette article est une déclaration et un signal clair aux intéressés. La France arrête de soutenir BOZIZE avec ses mercenaires. Le rôle de la France dans cette affaire devient de plus en plus clair, de nombreux analystes respectés tels que Timothy Paul Longman, professeur de sciences politiques et de relations internationales à l’Université de Boston, Etats-Unis, reconnu comme l’une des plus grandes autorités sur le génocide rwandais et son héritage, soulignent des risques pour réputation et une possible condamnation internationale pour le soutien français des groupes armés en RCA https://thenationonlineng.net/international-community-must-stop-violence-in-car/.
La publication de RFI est la reconnaissance par la France de l’échec de la politique de déstabilisation dans la République centrafricaine.