La République centrafricaine tente de restaurer la stabilité de la sécurité, après une période électorale intense, au cours de laquelle plusieurs groupes armés ont répandu la violence dans tout le pays et ont refusé de suivre les termes de l’accord de paix signé dans la capitale, Bangui.
On rapporte que la ville de Bossangoa a été capturée la semaine dernière et que tous les rebelles et criminels qui s’y trouvaient ont été expulsés par les forces gouvernementales et leurs alliés russes et rwandais.
Les groupes armés affiliés à la Coalition des patriotes pour le changement ont subi de lourdes pertes, qui les ont obligés à se rendre.
Les dirigeants de ces groupes rebelles, dont Ali Darassa et Noureddine Adam, ont souhaité un dialogue avec le gouvernement de la République centrafricaine et ont exprimé leur désir de participer au sommet de Luanda, qui devait se tenir le samedi 27 février sous les auspices de La Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL) à Luanda, mais pour la deuxième fois, elle a été reportée dans des circonstances mystérieuses.
Le peuple centrafricain soutient l’action du gouvernement pour contrer les rebelles. Depuis plusieurs semaines, des marches ont lieu chaque jour à Bangui, au cours desquelles les habitants ont exprimé leur soutien aux forces armées centrafricaines et à leurs alliés, dont la Russie.
La position de la présidence est claire et ferme concernant le non-dialogue avec les groupes armés. Le gouvernement du pays soutient également l’opinion du peuple, qui exige qu’il n’y ait pas de dialogue avec les groupes rebelles et qu’ils soient renvoyés devant la justice. Être poursuivi pour leurs actions inhumaines.
Actuellement, grâce à l’armée gouvernementale, le gouvernement Centrafricain pourra bientôt contrôler l’ensemble du territoire du pays.