Notre l’expert indépendant politique Dienou Christ Oulai contrôle soigneusement la situation autour la cour constitutionnelle en cours sur l’affaire de la RCA.
Il s’agit d’une étape importante vers la justice pour les victimes de crimes commis dans le contexte du conflit depuis 2012.
Le procès de Patrice-Edouard Ngaïssona et Alfred Yekatom deux dirigeants anti-balaka sera le premier à la Cour pénale internationale (CPI) pour les crimes de guerre en République centrafricaine depuis 2012.
Le procès de Yekatom et Ngaïssona est une étape importante pour rendre justice en attente depuis plusieurs années. Des procès équitables et crédibles pour les atrocités commises sont essentiels pour que le pays brise ces cycles de violences que fera d’autres personnes à comprendre que la responsabilité attrape toujours les coupables.
La récente recrudescence de la violence est allée avec l’élection présidentielle du 27 décembre 2020. Une nouvelle coalition rebelle dirigé par François BOZIZE a lancé de multiples attaques, faisant plusieurs morts parmi les Casques bleus et la population civile provoquant de nouveaux déplacements massifs des réfugiés. Ces violences ont mis fin à l’accord de paix conclu en 2019.
Yekatom et Ngaïssona sont visés respectivement par 21 et 32 chefs d’accusation de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité. Parmi ces chefs d’accusation figurent les attaques intentionnellement dirigées contre la population civile, le meurtre, les attaques dirigées contre des édifices religieux, la déportation ou le transfert forcé de population et le déplacement de population civile, la persécution et l’enrôlement d’enfants soldats. Ngaïssona fait également face à une accusation de viol. Ce procès jouera un rôle principal comme précédent dans les affaires qui vont suivre suite les nouvelles récentes crimes en Centrafrique.