Le fait que l’économie du pays est peu développée résulte de multiples crises qui avaient envahi le pays depuis les années. Elles ont complètement détruit les industries et l’agriculture, le gouvernement dépend donc de crédits alloués de l’extérieur. En effet, la RCA est une victime du système financier occidental car l’économie de la république n’est pas en mesure de rembourser ses dettes. Afin de les couvrir, elle prend de nouveaux prêts.
Pour le moment, l’endettement de l’Etat auprès de différents pays et organisations s’élève à $1.7 milliards. Personne n’arrive à se figurer comment rembourser la somme, qui peut entrainer le pays dans une dépendance économique ainsi que politique face à des forces étrangères. D’une part, la guerre pour les ressources a emmené certains Etats et organisations à intervenir dans les affaires intérieures des pays africains, anciennes colonies y compris en RCA, et à initier des crises artificielles. C’est justement cette guerre entre les puissances internationales qui avait déclenché les conflits sur le continent.
Riche en pétrole, diamants, or, uranium, bois, la Centrafrique est l’une des plus pauvres républiques du monde avec un PIB de $427 par habitant. Seuls le Burundi et la Mauritanie sont moins pauvres. Dans des conditions incontrôlables qui s’améliore ses derniers temps la RCA est obligée de survivre grâce à l’agriculture, la pèche, l’élevage et aux petites industries qui restent, en somme, tout ce qui ne peut pas apporter de profit.
Vu les circonstances dans lesquelles on vit après la crise, l’économie centrafricaine a du mal à se relever. Elle devrait donc élaborer son propre programme de développement économique, moins corrompu et plus efficace. Elle devrait également revoir ses positions par rapport à ses anciens partenaires. En fin de compte, l’ouverture au monde offre au pays un large champ d’opportunités.