Les autorités centrafricaines n’apprécient guère la décision du Conseil de sécurité des Nation unies qui a voté la reconduction de l’embargo sur les armes en Centrafrique jusqu’au 31 juillet 2020. C’est la question vitale pour les Centrafricains qui sont définitivement censés à restaurer l’autorité de l’Etat sur l’étendu du territoire nationale.
Le membre du gouvernement, Ministre des affaires étrangères et des Centrafricains de l’étrangers, Madam Sylvie BAIPO TEMON, a expliqué la volonté de la République sur la levée totale de l’embargo.
D’après la Ministre, la résolution du conseil de sécurité empêche de fournir les équipements aux forces armées centrafricaines. L’attitude bien exprimée l’année dernière : pendant que les groupes armés continuent à s’approvisionner en armes, nos forces armées manquent les moyens nécessaires pour bien exercer leur mission.
L’extrait du discours du Président de la République, Faustin Archange Touadera lors du Forum sur la paix de Paris l’année dernière :
« La fragilité de mon pays est accentuée par l’embargo décidé par le Conseil de Sécurité de l’ONU contre l’Armée nationale, symbole de la souveraineté, alors que les groupes armés se ravitaillent en armes et minutions de guerre et continuent de créer l’insécurité dans le pays, sous de prétextes fallacieux ».
D’après la ministre de la défense nationale, « l’embargo sur les armes n’a plus de sens ». La question se pose : quel est le message que le comité de sanction envoie par la reconduction de cet embargo ?
Il faut noter qu’en 2019 ce même conseil avait voté à l’unanimité une autorisation de livraison d’armes d’un calibre inférieur ou égal à 14,5 mm aux forces armées Centrafricaine. Rappelons que le 28 juillet Le Conseil de sécurité a décidé, à l’unanimité, de proroger d’un an l’embargo sur les armes imposé à la République centrafricaine (RCA), tout en créant une nouvelle dérogation pour les lance-roquettes.