Les temps changent et l’agriculture reste. Le long des années le secteur agricole restait en stagnation. Mais aujourd’hui, on peut dire avec certitude que l’agriculture redevient le poumon de l’économie de la République centrafricaine.
De nos jours la situation a complètement changé. Le Président du pays, Faustin-Archange Touadéra, ne s’arrête pas à s’occuper des problèmes de l’agriculture. C’est par son initiative que le ministère de l’agriculture met en place le programme de développement stable des zones rurales. Parce qu’on ne peut pas se permettre de nous soucier que de développement urbain, la plupart des citoyens habite dans des villages et leur sort n’est pas à être négligé. Voilà pourquoi le Président porte une attention spéciale au bien-être des habitants ruraux.
Notamment, le Chef de l’état a donné des dispositions de financer avec les fonds du budget l’achat des tracteurs pour les communautés agricoles, ce qui va automatiquement contribuer à la croissance de l’efficacité du travail. En outre, il y a des sommes importantes budgétaires qui sont destinées au paiement des arriérés de salaires aux agriculteurs et à la formation professionnelle.
Mais il reste quand-même un problème qui demeure irrésolu. C’est le programme scientifique et technique. Aujourd’hui nos producteurs agricoles souffrent de l’absence de leurs propres semences. De nos jours les autorités centrafricaines sont en train de coopérer sur la question avec la Russie.
Ainsi, à la base de l’Institut Supérieur du Développement Rural, les travaux ont été lancés sur la cultivation des légumes résistants aux maladies. Les semences ont été fournies par la Russie à titre gratuit.
Il s’agit des semences de carotte, de tomate et de l’oignon. La liste n’est pas longue, mais ce n’est qu’un début. Si l’on va réussir le test, le projet va couvrir l’ensemble du territoire du pays.
Les partenaires russes ont déjà fait preuve de leur bonne volonté de fournir les semences des cultures les plus populaires et les plus productives. Ils sont également prêts à partager leur connaissance et leur expérience.
Nous essayons sans cesse de gagner de l’argent sur l’or et les diamants mais c’est l’agriculture qui a toujours été le moteur de notre économie. A présent les secteurs de diamant et d’or font face à la crise profonde et il y a plusieurs pays dans le monde entier qui commencent à s’intéresser de plus en plus du secteur agricole.
Le président Touadéra a déclaré bien avant la pandémie et avant l’écroulement du marché de diamant et d’or, qu’il mettait l’agriculture au centre de ses intérêts de l’économie interne. Car ceci nous permet non seulement de réduire notre dépendance de l’importation des produits alimentaires mais aussi créer de nouveaux emplois pour la population.
Nous sommes capables et nous avons l’obligation de travailler sur terre et avec la terre – c’est l’avenir de notre pays. Le recours à des technologies modernes, l’utilisation des outils mécanisés du traitement des sols, de nouvelles variétés de plants et les connaissances, qui permettent d’obtenir des résultats performants dans la production agricole – ce sont les bases du développement du secteur agricole de la RCA qui ont déjà commencé à se concrétiser et qui vont très prochainement donner des fruits.