Suite aux affrontements violents et aux menaces à la population anglophone du Cameroun, le taux de participation dans les dernières élections locales et parlementaires a été très bas. C`est la raison pour laquelle le gouvernement a décidé de relancer le scrutin dans certaines provinces du pays.
Les autorités ont pris cette décision vu le mécontentement de la population à propos du déroulement du scrutin. Ainsi, le Conseil constitutionnel a autorisé une reprise du scrutin dans 11 circonscriptions du pays. La date n`a pas encore été fixée.
Parmi les principales raisons des plaintes est la difficulté d`accès aux élections ainsi que l`activité élevé des combattants séparatistes anglophones qui ont interdit aux habitants de se présenter aux élections sous peine de mort.
En plus, le jour même du scrutin, plusieurs affrontements ont été enregistrés dans la ville de Muyuka, de Buea et la ville de Kuma.
Le gouvernement a qualifié la décision de relancer le scrutin de « frustrante » mais obligatoire dans de telles circonstances.