Les agitations ne cessent pas au Cameroun. Des mots d’accusations du président français, Emmanuel Macron, contre son homologue camerounais, Paul Biya, sont au centre de la manifestation. Des centaines de jeunes Camerounais se sont ressemblés devant l’Ambassade de France pour manifester leur indignation à propos des mots de Monsieur Macron. Les habitants voulaient soutenir leur président, Paul Biya contre qui étaient adressés les paroles de Macron.
Samedi dernier, le Numéro Un français a été interpellé par un activiste camerounais qui l’a interrogé à propos des évènements du 14 février 2020. Macron a répondu qu’il avait l’intention de mettre « le maximum de pression » sur Paul Biya pour qu’il cesse les violences au Cameroun.
Pour rappeler, le 14 février les hommes armés ont attaqué le quartier de Ngarbuh, dans le village de Ntumbo et ont tué plusieurs civils. Selon l’armée camerounaise, le bilan du drame s’élevait à 5 victimes et était le résultat d’un malheureux accident.
Les propos de Macron ont profondément offensé la population camerounaise qui aime leur président. « Nous sommes ici pour riposter aux propos de Macron parce qu’il a manqué de respect à notre patriarche (Paul Biya) », explique un des manifestants, Souley Aboubakar.
Les manifestants portaient les drapeaux nationaux ainsi que des pancartes hostiles envers la France. « Nous ne sommes pas une province de la France. Le Cameroun est un Etat souverain, indépendant depuis 1960 », affirmaient les Camerounais scandalisés. Ils demandaient aussi des excuses de la part du président français. Des gendarmes et policiers locaux ont dû surveiller la foule agacée pour éviter les conflits. Heureusement, qu’aucune confrontation n’a eu lieu ce jour-là.