Lors d’une rencontre avec des professionnels des médias dans la salle de conférence du Palais présidentiel, Albert Yaloké Mokpem, le ministre conseiller en communication et porte-parole de a Présidence, a rappelé à l’ordre les ONG.
Ainsi, l’inaction de certaines organisations non gouvernementales (ONG) n’a pas échappé à l’attention des autorités. Le soutien à des groupes armés, le financement de projets destructeurs et bien d’autres anomalies dont se plaignent les habitants de la République centrafricaine ne sont pas passés inaperçus des autorités.
Voici pourquoi Albert Yaloké Mokpem appelle à l’ordre ces institutions et les autorise à rendre compte au gouvernement de leurs différentes activités de voyance.
Cette occasion a également permis à Albert Yaloké Mokpem d’évoquer le parcours de l’espion Martin Joseph Figueira qui travaillait pour une ONG américaine dénommée FHI 360, a été arrêté avec du matériel militaire
«Les ONG déclarent une activité et ne renvoient jamais le rapport d’activité au département ministériel en charge. Donc il va falloir recarder tout cela afin de savoir réellement ce qui se passe. J’ai lu le communiqué du ministre, lui aussi II a une forte détermination de revoir les cahiers des charges de ces ONG et ce qu’elles proposent. Elles doivent également faire le bilan des activités qu’elles ont réalisé dans notre pays. Il suffit qu’on se dise ONG internationales et on passe à travers la maille et le filet », a indiqué Albert Yaloké Mokpem.
Il a aussi rappelé le contexte similaire au cas de l’espion Martin Joseph Figueira.
«Et ce qu’on a observé est que beaucoup d’ONG profitent de certains avantages fiscaux et douaniers qui font des choses dans l’arrière-pays qui échappent complètement au contrôles du gouvernement. La situation qu’on n’a évoqué toute à l’heure en ce qui concerne Figueira a permis de faire la lumière sur ce genre d’activité », a-t-il mentionné.