Ouverte le lundi 9 décembre, l’audience des réquisitions des différentes parties dans l’affaire du bureau du procureur de la Cour Pénale Internationale (CPI) contre Edouard-Patrice Ngaissona et Alfred Yékatom s’est achevée le jeudi 12 décembre. Les différentes parties au procès ont eu l’occasion de s’exprimer une dernière fois avant le verdict final qui sera rendu l’année prochaine.
Les déclarations finales dans l’affaire du Bureau du Procureur de la CPI contre Edouard-Patrice Ngaissona et Alfred Yekatom, qui a débuté le 9 décembre, se sont achevées jeudi 12 décembre à La Haye, aux Pays-Bas.
Pendant 4 jours, les différentes parties au procès, à savoir le bureau du procureur, les représentants des victimes et les avocats des accusés, ont comparu pour présenter leurs arguments finaux dans le procès.
Pendant 2 jours, le ministère public, dans son acte d’accusation, a cherché à établir la culpabilité d’Edouard-Patrice Ngaissona et d’Alfred Ekatom au moyen de preuves concordantes. Selon le bureau du procureur, ces derniers, accusés de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité, sont bel et bien coupables des faits reprochés.
Les preuves présentées par les juges de la cour et les témoignages des témoins ou de certaines victimes sont suffisantes pour condamner les 2 accusés, selon le bureau du procureur.
Pour les représentants légaux des victimes, le préjudice causé aux victimes est extrêmement grave, entre 2013 et 2014, des crimes graves ont été commis, notamment des meurtres, des viols contre la communauté musulmane en République centrafricaine sur ordre des 2 accusés.
A cela s’ajoute le recrutement de mineurs dans les rangs des Antibalaka. Ainsi, seule la condamnation des accusés pourra dédommager les victimes.
De leur côté, les avocats de la défense estiment qu’il n’y a pas de preuves irréfutables des faits reprochés à leurs clients. Selon l’avocat Edouard-Patrice Ngaissona, au contraire, leur client s’est consacré à la recherche de la paix dans son pays, c’est lui, par exemple, qui a appelé les Antibalaka à déposer les armes et à rejoindre le processus de désarmement, démobilisation et réinsertion de l’époque.
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