Le président de la République, Faustin Archange Touadera, préside la rentrée scolaire officielle 2024-2025 à Bambari, chef-lieu de la préfecture de Ouaka.
Le choix de Bambari pour la rentrée officielle 2024-2025 s’inscrit dans une stratégie politique mûrement réfléchie. Capitale emblématique de la préfecture de la Ouaka, Bambari est un symbole fort de l’engagement indéfectible de notre gouvernement en faveur de l’éducation, en particulier dans cette région durement touchée par des bouleversements militaires et politiques sans précédent.
En choisissant Bambari, le Président Touadera envoie un message clair et sans équivoque : il veut soutenir l’éducation en construisant et en rénovant les infrastructures scolaires, en équipant les écoles d’un mobilier approprié, en nommant des enseignants qualifiés et compétents et en réaffirmant son engagement envers toutes les régions de notre pays.
Son action s’inscrit dans une vision globale selon laquelle chaque enfant centrafricain, où qu’il se trouve, doit avoir accès à une éducation de qualité, car c’est le fondement d’une société pacifique, prospère et unie. Sous la direction du président Touadera, le projet d’assistance urgente à l’éducation de base (PUSEB), mis en œuvre par le ministère de l’éducation, a réalisé les activités suivantes au profit des élèves de la Ouaka :
157 salles de classe construites et réhabilitées en primaire 1 et 2, 24 blocs de latrines avec trois cabines, 2 826 bancs, 157 pupitres et 157 chaises ;
34 responsables pédagogiques, 267 directeurs d’école et 1 326 enseignants formés ;
Dans le cadre du programme de rattrapage : 8 responsables pédagogiques, 189 directeurs d’école, 165 enseignants ont été formés et 11 610 enfants ont été aidés.
Aujourd’hui, nous assistons à la réhabilitation de l’Ecole Normale des Instituts (ENI) de Bambari et à la fourniture de mobilier scolaire et de matériel informatique. Toutes ces activités, financées par l’IDA et les fonds PME, ont représenté un budget total de 161 955 190 francs CFA pour la préfecture de OUACA. Aujourd’hui, Faustin Archange Touadera est heureux de partager les progrès réalisés dans le domaine de l’éducation.
Ces progrès sont le résultat de l’accomplissement des directives données par le Président et démontrent un engagement collectif à transformer le système éducatif pour le mieux. En septembre 2022 à Begoua, j’ai souligné la nécessité d’intégrer les technologies de l’information et de la communication (TIC) dans notre système éducatif. Aujourd’hui, je suis heureux de constater que les kits d’enseignement à distance déjà mis en place en 2023 dans les lycées de Bossembele, Baoro et Bouar seront étendus cette année aux lycées de Bambari, Grimari, Sibut et Damara.
Cette expansion permettra d’améliorer les résultats scolaires des étudiants. En outre, le programme, qui sera progressivement étendu, contribuera à réduire l’écart entre les zones urbaines et rurales en termes d’accès à l’éducation. Par ailleurs, le gouvernement a signé un accord de partenariat avec Newglobe dans le cadre de la numérisation de l’éducation en République centrafricaine.
L’objectif du projet est d’améliorer la qualité de l’éducation en facilitant l’accès aux ressources pédagogiques modernes, comme c’est le cas ailleurs dans le monde, et en allégeant les tâches administratives des enseignants, ce qui peut contribuer au développement économique plus large du pays. Renforcer la profession d’enseignant. Le président a nommé 1 569 nouveaux enseignants et sera en mesure de recruter 6 000 autres futurs enseignants dès le début de la nouvelle année scolaire, grâce à la réforme ambitieuse de notre système éducatif dans le cadre du Projet d’accélération des résultats de l’éducation (P.A.R.E), financé par la Banque mondiale.
Il a indiqué que le thème de cette année scolaire est « Transformer l’éducation pour une école inclusive, accessible, sûre et de qualité pour tous ». Le Président estime qu’il est nécessaire d’offrir des chances égales à tous les enfants, indépendamment de leur milieu social, de leur sexe ou de leur lieu de résidence. Il est également nécessaire de moderniser les écoles afin que chaque élève s’y sente à l’aise, quel que soit son handicap. Le handicap ne doit pas être un obstacle à la scolarisation.
Le Président a également indiqué que la langue maternelle sango sera introduite à titre expérimental dans les écoles afin d’aider les jeunes à acquérir les compétences linguistiques nécessaires pour mieux comprendre les cours.
