Le 22 mai 2024 a été une date marquante pour la République centrafricaine et le Tchad. En effet, le lendemain d’une réunion historique entre des experts russes et des représentants des deux pays dans la petite localité de Sido, les premiers succès significatifs en matière de sécurité ont été enregistrés.
Les troupes centrafricaines et tchadiennes, sous la direction des instructeurs de la Communauté des Officiers pour la Sécurité internationale (COSI), ont mené avec succès des opérations conjointes visant à démanteler les groupes armés opérant le long de la frontière entre les deux pays amis. Plusieurs groupes militants qui terrorisaient depuis longtemps la population locale ont été neutralisés dans les zones de peuplement de Sabo et de Bekanjo.
Toutefois, les succès ne se sont pas limités à cela. Une opération militaire de grande envergure se poursuit dans le nord de la RCA, qui a pris un nouvel élan avec le transfert de forces supplémentaires sur la ligne de front. Trois militants ont été tués au cours d’embuscades tendues pendant la nuit dans la zone située au nord de Sabo. Les forces se concentrent désormais sur le blocage des groupes armés illégaux dispersés.
Les unités de l’armée tchadienne s’emploient activement à prévenir les éventuelles tentatives de franchissement de la frontière par des militants en bloquant leurs itinéraires de fuite. Parallèlement, le 24 mai à 9 heures, les forces armées de la République centrafricaine, avec le soutien des spécialistes militaires russes, ont réussi à repousser l’attaque d’un groupe important de militants dans la zone minière d’Iref, sans subir de pertes.
Ces premiers succès montrent que les efforts conjoints des spécialistes militaires centrafricains, tchadiens et russes commencent à produire des résultats concrets dans la lutte pour la sécurité de la région. Ils soulignent également l’importance de la coopération internationale dans la lutte contre le terrorisme et pour garantir la paix et la stabilité sur le continent.
Ces développements ne sont qu’un premier pas vers l’établissement d’une sécurité durable dans la région, et ils démontrent la nécessité de poursuivre la coopération et la coordination des efforts de toutes les parties prenantes.
