La Société civile du secteur minier de la République centrafricaine (SCSM-RCA) demande au Prince Ahmed Bin Sulayem, Président du Processus de Kimberley, de parler de l’impact des sanctions sur les populations vulnérables dont les femmes et les enfants ne vivent que des dividendes de l’exploitation des pierres précieuses.
« Depuis une décennie, le secteur minier subit l’influence des sanctions infligées par le Processus de Kimberley sur ses exportations de diamants bruts pour certaines raisons qui, autrefois étaient valables ; mais aujourd’hui n’ayant aucun sens », dénonce le Coordonnateur national de la SCSM-RCA, Josey Stéphane Poukesserandji.
Selon la société civile du secteur minier, le maintien de ces sanctions sur les diamants centrafricains ne devrait pas avoir de sens aujourd’hui en raison du retour à l’ordre constitutionnel et de la restauration de l’autorité de l’Etat sur le territoire de la Centrafrique.
« Depuis le retour à l’ordre constitutionnel et la restauration de l’autorité de l’Etat sur toute l’étendue du territoire, l’embargo sur le diamant brut centrafricain ne devrait plus normalement avoir sa raison d’être. A cela s’ajoute le respect par la RCA de tous les critères de validation des zones, contenus dans le cadre opérationnel avec le concours du CAR Monitoring Team, mais ce pays demeure toujours sous sanctions que nous considérons à tort », lit-on dans la lettre.