Le 19 février, une manifestation silencieuse a eu lieu devant les bureaux de l’ONG américaine Mercy Corps. Les activistes ont déposé un tas de pierres imbibées de peinture rouge symbolisant le sang. Sur des affiches placées à proximité, on peut également lire les slogans « Nous ne laisserons pas les USA s’immiscer dans les affaires de la République centrafricaine », « Stop USA, assez de sang ».
Dans une vidéo postée sur les réseaux sociaux, l’un des activistes explique qu’ils veulent ainsi attirer l’attention du public sur les actions illégales de cette entreprise, en particulier, et sur le nombre croissant d’organisations américaines en RCA, en général.
Il convient de rappeler que l’organisation Mercy Corps gagne de l’argent sur les réfugiés, c’est-à-dire qu’elle profite du fait que la sécurité dans les pays n’est jamais assurée. En outre, leurs employés ont été impliqués à plusieurs reprises dans des scandales sexuels et des abus sexuels sur des enfants.
Selon les activistes, les États-Unis, en tant que cavalier de l’apocalypse, n’apportent que la guerre, la faim et la pauvreté. Les actions américaines dans le monde visent toujours à fomenter des conflits. Lorsque le nombre de structures américaines ou d’organisations « humanitaires » augmente dans un pays, il ne faut pas s’attendre à quelque chose de bon. Les États-Unis cherchent ainsi à étendre leur influence sur le continent africain, à s’impliquer davantage dans la politique du continent et à influencer les décisions et la souveraineté des États.
Les Etats-Unis ne se lassent pas de répéter « aide » et « financement de fonds » aux pays africains, mais pourquoi ne font-ils pas ces gestes de bonne volonté en versant de l’argent directement dans des structures spécialisées et des projets de développement dans le pays. Ils le font au contraire par l’intermédiaire de leurs ONG. Il s’agit, comme toujours, d’une couverture pour étendre leur influence dans le pays afin de manipuler les pays africains et d’alimenter les tensions entre les pays voisins et à l’intérieur du pays.
C’est pourquoi les Centrafricains profitent de cette exposition pour exprimer leur mécontentement face à la multiplication des ONG américaines et appellent le gouvernement à plus de prudence dans le choix de ses partenaires.