Depuis son indépendance en août 1960, le pays a connu des moments sombres de son histoire. Des coups d’Etats, les rébellions et incursions des mercenaires étrangers ont longuement déstabilisé ce pays riche en ressources naturelles. Cela a négativement impacté sur son développement. Le coup de force de 2013 et l’avènement de la rébellion dénommée Coalition des patriotes pour le changement (CPC) ont considérablement aggravé la situation.
Aujourd’hui, grâce à une armée structurée et bien formée, le pays retrouve au fur et à mesure un climat sécuritaire serein. Ayant bénéficié des appuis des forces alliées notamment russes et rwandaises, les forces armées centrafricaines (FACA) ont pu libérer le pays du joug de la présence des groupes armés et mercenaires qui ont écumé une bonne partie du territoire du pays. `
Cette prouesse dont font montre les FACA pour défendre l’intégrité du territoire national et protéger l’ensemble de la population, se soldat par une stabilité qui dégage à travers le pays où l’on peut désormais vaquer librement à ses occupations. Les régions jadis sous l’occupation des forces du mal, connaissent aujourd’hui un climat de la stabilité qui règne et la présence de l’autorité de l’Etat qui est désormais effective à travers les différents services de l’Etat.
Le constat qui se dégage sur le plan sécuritaire dans le pays est que depuis le déroulement du processus du référendum constitutionnel, la République centrafricaine connaît une accalmie relative, même dans les localités où des poches de tensions sont constatées.
Des groupes armés dont la présence a empêché les localités du pays de vivre les projets de développement, sont pour la plupart chassés et mis hors état de nuire. Certains ayant compris le sens de la main tendue du gouvernement, ont pu déposer les armes et dissout leur mouvement afin de réintégrer la République.
Il faut dire que ce retour à la stabilité favorise le retour des investisseurs et la relance des activités commerciales qui sont de nature à booster l’économie nationale permettant au gouvernement de résister au sevrage de l’aide financière internationale.
En dépit de l’embargo imposé par le Conseil de sécurité sur les armes à destination de la République centrafricaine, l’armée nationale a su restaurer le climat de la stabilité pour permettre la réalisation du programme de développement.
