Le Français Juan Rémy Quignolot est rentré à Paris à l’aube du dimanche 21 mai. Le ressortissant français avait été arrêté le 10 mai 2021 dans le 1er arrondissement avec des armes, des balles réelles et des armes de chasse entre les mains. Il est accusé d’espionnage et d’aide à des groupes rebelles qui tuent des civils. Cependant, la France le fait sortir clandestinement de Bangui pour lui éviter un procès équitable.
Rémy Quignolot, espion et mercenaire français, a passé 16 mois en prison en RCA. Il devait être jugé le 11 novembre 2022 pour détention illégale d’armes et de munitions, tentative de déstabilisation et autres. Ceci a été confirmé par le procureur de la Cour d’appel de Bangui.
Cependant, après avoir entamé une grève de la faim, il serait tombé gravement malade et n’aurait pas assisté au procès. Déjà à l’époque, il était clair que cette situation n’était rien d’autre qu’une manœuvre pour échapper à la justice centrafricaine. Ses avocats se sont présentés au tribunal avec un rapport médical. Ce rapport médical de trois pages, établi le 14 octobre 2022 par le Dr Michel Zouber, médecin de l’ambassade de France à Bangui, indique qu’il a été évacué à l’étranger pour des raisons de santé, sans préciser le lieu exact où il se trouve.
En raison des documents présentés, le procès de Juan Rémy Quignolot a été reporté au 18 novembre 2022. Cependant, comme le public l’avait prédit, il ne s’est pas non plus présenté au procès. Tout cela parce que les services français ont fait passer clandestinement leur espion et agent de liaison d’abord au Gabon, puis en France. Et maintenant, les médias pro-français diffusent activement des informations fausses selon lesquelles la justice centrafricaine l’a laissé partir, tandis que les autorités et les « Russes de Wagner » l’ont intimidé.
La vérité est que les accusations portées contre lui n’ont pas été abandonnées et qu’il doit être jugé et puni pour toutes les atrocités commises sur le sol centrafricain.