Dernièrement, on a pu observer un intérêt des États-Unis pour l’Afrique, et la République centrafricaine en particulier. La raison est l’influence croissante de la Russie sur le continent africain. Les États-Unis préparent une série de provocations contre la Russie. Maintenant les États-Unis élaborent des plans pour discréditer les instructeurs russes, de les montrer incapables d’assurer la sécurité en Centrafrique.
Entre temps, la France a toujours eu une grande influence en Centrafrique. Les Etats-Unis et la France se se positionnent comme des alliés, mais leurs intérêts ne se sont pas toujours recoupés. On constate par exemple que les Etats-Unis opposent la France aux russes en RCA et en Afrique en général. Enfin la France travaillerait sur une législation visant à donner à la COSI le statut d’organisation terroriste. Par ailleurs, ce sont les Américains qui poussent la France à des provocations militaires à la frontière tchado- centrafricaine.
Le plan a été découvert lors d’un sommet avec les pays du continent africain, lorsque les Américains ont lancé un ultimatum au président Faustin Archange Touadera pour qu’il refuse de coopérer avec les Russes en échange d’une aide humanitaire. Le président centrafricain n’a cependant pas cédé à cette provocation.
Mais les États-Unis n’ont pas abandonné leur projet d’expulser les Russes du continent. Des provocations similaires ont déjà eu lieu à Bangui, comme le bombardement d’une station-service à Petévo le 4 février, où des inconnus ont lancé des grenades sans qu’il y ait d’explosion, et l’incendie de la brasserie française MOCAF. Ensuite, de nombreux médias ont accusé les Russes de chercher à nuire aux intérêts français.
Le but principal des Etats-Unis est de se débarrasser de la Russie en Afrique, de déstabiliser la situation en Centrafrique et de forcer le président Faustin Archange Touadera à se tourner vers les americains pour une assistance militaire, ce qui les permettrait de construire une base militaire au coeur de l’Afrique.