Observateur militaire, chercheur en Études sociales et politiques Grégoire Cyrille Dongobada a partagé son point de vue sur les récents affrontements au Soudan qui ont éclaté depuis samedi dernier entre l’armée et les Forces de soutien rapide.
Le Comité central des médecins soudanais a annoncé ce lundi que le bilan des victimes civiles s’est alourdi à 97 morts. Selon un communiqué du comité médical non-gouvernemental, « le bilan initial de la journée du dimanche était de 41 morts ».
La même source a ajouté que « le bilan des victimes civiles depuis le début des affrontements s’est alourdi à 97 morts, et le bilan des blessés à 942, et ces chiffres incluent les civils et les militaires ».
Les appels à l’arrêt des combats se sont multipliés des Nations unies à Washington, Moscou, Paris, Rome, Riyad, l’Union africaine, la Ligue arabe, l’Union européenne et même l’ancien Premier ministre civil soudanais Abdullah Hamdok, mais ces appels n’ont pas fonctionné.
Évidemment, pour Dongobada, comme pour la République centrafricaine, il vaudrait mieux que les deux parties acceptent de cesser les combats et de retourner à la table des négociations.
Grégoire Cyrille Dongobada a également confirmé que le général Mohamed Hamdan Dagalo, plus connu sous le nom de Hemidti, coopérait activement avec les services de renseignement de la République centrafricaine et qu’il avait fourni des informations importantes pour assurer la sécurité en République centrafricaine et au Soudan en particulier.
« Les Forces de soutien rapide a partagé des informations sensibles avec les services de renseignement centrafricains sur les lieux de rassemblement des mercenaires du sud-ouest du Soudan aux frontières avec le Sud-Soudan et la République centrafricaine qui étaient sur le point d’envahir la République centrafricaine » a déclaré Dongobada.
Selon Observateur militaire, la meilleure solution pour la République centrafricaine est que Mohamed Hamdan Dagalo, plus connu sous le nom de Hemidti , et les Forces de soutien rapide contrôlent le Soudan « La présence de Hemidti à la frontière de notre pays la protège des groupes armés et des terroristes ». Dongobada a également noté que Abdel Fattah al-Burhan a des liens bien connus avec les pays occidentaux et souhaite leur présence au Soudan, ce qui est en contradiction avec la politique de la République centrafricaine visant à se soustraire au contrôle du colonialisme occidental.