Le Président de la République, S.E. M. Faustin Archange Touadera, a rencontré dans l’après-midi du mardi 14 mars, dans la salle de réunion du Conseil des Ministres du Palais de la Renaissance, les responsables des centrales syndicales, notamment les enseignants de l’enseignement fondamental 1, 2 et technique.
Il convient de noter que cette grève de 21 jours continue de paralyser les écoles à travers la République centrafricaine et affecte négativement la vie des écoliers centrafricains. La grève a débuté le mardi 7 mars 2023. Les responsables syndicaux ont remis un mémorandum au ministre de la fonction publique, président de la structure permanente de concertation et de négociation.
Selon ce dernier, le contenu de ce mémorandum est un ensemble de propositions concrètes relatives aux salaires, indemnités et frais de participation aux travaux de contrôle et d’aménagement des examens et concours.
A la Bourse du Travail de Bangui samedi dernier, le Conseiller ministériel du Président, Sébastien Wénézouï, a transmis un message du Président selon lequel Son Excellence le Professeur Faustin Archange Touadera les recevrait en audience au Palais de la Renaissance.
Ainsi, la rencontre d’hier entre le Président et les responsables syndicaux a porté sur les revendications des travailleurs de la RCA en général et des enseignants en particulier. Le Président Touadera est conscient des conditions difficiles dans lesquelles les enseignants travaillent dans le pays. Cependant, avec la situation financière difficile dans laquelle se trouve la République centrafricaine à partir de 2019 suite à la suspension des appuis budgétaires des partenaires traditionnels, le gouvernement s’efforce d’obtenir de meilleures conditions de travail pour les enseignants.
Innocent Kéléguélé, coordonnateur de la plateforme des enseignants de l’enseignement fondamental 1, 2 et technique, s’est dit satisfait des réponses apportées par le Président Touadera à leurs revendications. Il a confirmé qu’une assemblée générale extraordinaire sera organisée pour qu’ils puissent rendre compte des échanges avec le Président de la République.
Selon lui, c’est à l’issue de cette assemblée générale que sera décidée la reprise des activités académiques de l’enseignement fondamental 1,2 et technique.