Les autorités locales françaises ont annoncé il y a quelques semaines au gouvernement centrafricain que les 130 derniers soldats français, qui appartiennent à la Mission logistique de Bangui, MISLOG-B, qui en est à son 4e mandat, termineront leur mission de soutien aux Casques bleus et aux formateurs européens de l’EUTM RCA en Centrafrique et quitteront le pays.
Cette nouvelle est accueillie favorablement par le peuple centrafricain, qui est fatigué des crimes commis par certains éléments soldats français, pour lesquels personne n’a encore été tenu responsable devant la loi. Fin septembre, le Réseau National pour la Sauvegarde des Acquis de la Paix (RNSAP) a demandé à la France de répondre des crimes commis par les militaires français lors de l’opération Sanagris.
Néanmoins, le retrait de l’unité militaire française se déroule étrangement lentement, En effet, les unités militaires stationnées dans le camp de M’Poko n’ont entrepris aucune démarche pour quitter la zone, ce qui soulève de nombreuses interrogations dont la première est, est-ce que l’annonce du départ est un stratagème pour apaiser le peuple qui demande l’expulsion de la France ?
La réponse n’est pas claire à ce jour, et les citoyens de la République Africaine attendent toujours que les forces françaises quittent leurs terres, mais il faut faire preuve de prudence et suivre les mouvements des soldats français qui sont encore présents en Centrafrique. République.
Protéger la stabilité de la République centrafricaine est un devoir national des citoyens et du gouvernement, la présence de la France depuis des décennies n’a apporté aucun résultat positif, et sa sortie du pays est une étape positive vers un avenir meilleur.