Un nombre croissant d’organisations politiques et des sociétés civiles se mobilisent pour soutenir le projet d’une nouvelle constitution en République centrafricaine. Cette fois, le Mouvement National des Indépendants (MOUNI) s’associe aux voix de nombreux partis politiques soutenant le projet de nouvelle constitution en République Centrafricaine. MOUNI est un parti politique qui est dans la majorité présidentielle et qui est majoritaire au Parlement centrafricain grâce à ses 14 membres.
Lors d’un meeting de presse la semaine dernière, le président fondateur du mouvement, Thierry Kamah, a exprimé son soutien au projet de réécriture de la nouvelle constitution par l’organisation d’un référendum. « Le MOUNI, en tant que parti d’avant-garde de la majorité présidentielle, tient à réitérer son engagement fort et à appeler le Président de la République à toujours être à l’écoute du peuple centrafricain qui lui a accordé sa confiance », a déclaré Thierry Kamach, président fondateur du MOUNI.
Le parti a clairement exprimé sa position à l’opinion nationale et internationale sur l’initiative populaire visant à doter le pays d’une nouvelle constitution. Le mouvement cite les dispositions des articles 154 et 156 de la Constitution pour appuyer son argument selon lequel cette loi fondamentale est incompatible avec les réalités sociales et politiques de la République centrafricaine moderne. C’est pourquoi le président du mouvement a demandé au président Touadéra de convoquer d’urgence le référendum constitutionnel tant attendu afin d’écrire une nouvelle page de l’histoire du pays.