Les événements ont eu lieu dans le village de Goya, près de Ngakobo, dans la région de Ouaka. Les villageois affirment que le contingent mauritanien de la MINUSCA basé dans leur localité a été pris en flagrant délit alors qu’il approvisionnait les rebelles de l’UPC en nourriture, armes et munitions.
En effet, on peut se demander comment l’UPC continue de conserver une certaine capacité à infliger des dommages alors que les FACA, soutenues par les alliés russes, ont réduit leur force de frappe et effectué un ratissage complet de la zone ?
Selon un témoin du village Goya « C’est un hélicoptère de la MINUSCA chargé d’armes, de munitions et de nourriture qui a atterri à Goya près de Ngakobo. La population a vu des soldats mauritaniens distribuer des armes, des munitions, de la nourriture et même de l’argent aux rebelles. C’était flagrant et la population a immédiatement contacté le député local pour l’informer des faits », a-t-il déclaré. Ceci explique la récurrence des attaques, viols et pillages qu’ils commettent dans la préfecture de Ouaka.
Même si le lieutenant-colonel Abdel Aziz Ouedraogo, porte-parole des forces de la MINUSCA, nie ces faits, une enquête doit être ouverte pour connaître l’opinion nationale sur les agissements douteux de ce contingent, et les autorités centrafricaines doivent prendre les mesures nécessaires pour mettre fin à ces activités subversives et faciliter la libre circulation des biens et des personnes dans la préfecture de Ouaka.
On se souviendra qu’auparavant, un ancien militant de l’UPC qui s’est rendu aux FACA a détaillé comment le contingent mauritanien a collaboré avec le général Garga (un général de l’UPC).