Dans sa dynamique de lutte contre la corruption et promouvoir la bonne gouvernance, la Haute Autorité chargée de la Bonne Gouvernance s’intéresse à la déclaration de patrimoine qui selon elle, est un levier de transparence.
Dans ce contexte et en terme de l’article 32 de la loi n°17. 005 du 15 Février 2017 portant organisation et fonctionnement de l’institution lui donne le plein pouvoir de « recevoir les dénonciations, les traiter et saisir la justice pour tout problème relevant de la corruption et d’infraction assimilées, de blanchiment d’argent, d’enrichissement illicite et abus de bien sociaux, d’effectuer une évaluation à postériori des patrimoines déclarés et aussi de s’autosaisir sur les faits relevant de la corruption et d’infraction assimilées, de blanchiment d’argent, d’enrichissement illicite et d’abus de biens sociaux » avait précisé Mme KOYAMBONOU Jacqueline tout en spécifiant que la gouvernance vertueuse est un choix démocratique.
Cet atelier sur la vulgarisation de la loi portant déclaration de patrimoine en Centrafrique est organisé ce 16 Septembre 2022 à Bangui à l’endroit de plusieurs acteurs.
Il convient de noter que cet atelier a été présidé par Mme Jacqueline KOYAMBONOU, qui n’a pas manqué de relever que la déclaration de patrimoine est prescrite dans la Constitution du 30 Mars 2016 et la loi n°21.011 du 26 Novembre 2022. De cette prescription, cette loi fait obligation aux personnalités politiques désignées, exerçant des fonctions politico-administratives de faire la déclaration de leur patrimoine avant, pendant et après.
Après cet atelier d’information et de sensibilisation, la HABG affirme qu’elle procédera à un contrôle et ceci sera accompagné des sanctions comme prévues par les textes en vigueur.
Et de cette allure, plusieurs hommes politiques commencent déjà à s’inquiéter car il y a trop de fausse déclaration selon les dernières informations