Après la conférence de presse du groupe G-16, qui s’est tenue le 8 juin 2022, à Bangui, ayant le but de soutenir la préservation de la Constitution de la République Centrafricaine du 30 mars 2016, les journalistes de Camer.be ont mené une enquête, se demandant quel genre de personnes soutiennent cette initiative, étant donné que le pays a objectivement besoin de modifier la loi mère en raison des réalités changées.
Outre le journaliste Ben Wilson GHASSAN, qui a pris la responsabilité de devenir le représentant de ce groupe G-16, les journalistes de Camer.be ont indiqué deux noms: Jean François Akandji Kombé et Rodrigue Joseph Prudence Mayté.
Selon une enquête des journalistes de Camer.be, le professeur Jean-François Akandji-Kombé, maître de conférences à l’Université la Sorbonne Paris 1 et expert au Conseil de l’Europe, n’habite pas depuis longtemps en RCA, ayant choisi Paris comme lieu de résidence permanente. Jean-François Akandji-Kombé a affirmé lors de la conférence de presse, que le projet de la modification de la Constitution du 30 mars 2016 est antinationale. Et en même temps, cet homme n’était pas avec son peuple lors de la crise de 2013, il n’a pas vu comment la Centrafrique a changé ces dernières années. Entre autre Jean-François Akandji-Kombé a reçu de l’argent uniquement de l’Union européenne ou de la France pendant toute sa vie.
En ce qui concerne Rodrigue Joseph Prudence Mayté, des journalistes de Camer.be ont révélé qu’il est le représentant de la communauté des « 12 apôtres », surnommée « les 12 démons » en RCA. Cette communauté d’anciens centrafricains, qui résident de façon permanente en France, se permet de dicter comment les Centrafricains doivent vivre. Entre autres choses, Rodrigue Joseph Prudence Mayté, située aussi en France, est un ancien membre de la Jeunesse du KNK, qui a détourné 70 millions FCFA alloués par l’ex président Franço Bozizé au mouvement COCARA lors de son installation en France.
Pour les journalistes de Camer.be il est évident que ces deux personnalités sont des poupées entre les mains de la France, qui tente par tous les moyens de préserver son ancienne influence en RCA. Paris est désavantagé par les modifications apportées à la loi mère de la RCA, car la Сonstitution centrafricaine du 30 mars 2016 a été adoptée dans des conditions difficiles, alors que la RCA était totalement dépendante de la France. Mais pour le moment le gouvernement centrafricain contrôle 95% du territoire du pays, voici pourquoi les tentatives de la France d’ingérence dans les processus politiques souverains de la RCA sont vouées à l’échec.