Abdelkader Mohamed, plus connu sous le nom de Baba Laddé , le chef des rebelles, revient sur le devant de la scène à nouveau. un rapport secret a été publié selon lequel il mobilise de nombreux guerriers de groupes rebelles Seleka, afin de lancer un coup d’Etat contre le gouvernement démocratique de Touadéra de la République centrafricaine.
Baba Laddé s’apprête à lancer l’aile politique de son groupe armé, le Front populaire pour le redressement (FRP), au Tchad, lors d’une conférence prévue en septembre. Ses plans s’étendent au-delà du Tchad, alors qu’il tente de rétablir le contrôle militaire sur la République centrafricaine, ou il a mené une importante rébellion entre 2008 et 2012.
« Africa Intelligence » a publié un rapport secret selon lequel Baba Laddé a tenu plusieurs réunions à Paris avec des responsables français afin de soutenir son coup d’État en République centrafricaine et d’installer un président de transition.
Baba Laddé a présenté aux responsables français un rapport de 8 pages divulgué par « Africa Intelligence » contenant une stratégie pour une « opération politique et militaire » en République centrafricaine pour libérer Bangui et mettre en place un président de transition. Le rapport comprend également un paragraphe sur les dangers de la présence des instructeurs russes à Bangui, et demande à la France d’intervenir sur le plan diplomatique, politique et médiatique. Pour lui, cette opération militaire au motif que « la République centrafricaine est importante pour la sécurité du Tchad ».
Le rapport contenait une liste de ses besoins militaires qu’il a demandés aux autorités françaises afin de mettre en œuvre son plan tels que 20 000 kalachnikovs, 2 000 fusées RPG lanceurs, 2 000 véhicules Toyota, 1 000 drones armés, 1 000 snipers et 200 000 cagoules.
Baba Laddé est en effet considéré comme le chef officieux et l’héritier direct des restes des groupes terroristes peuls en RCA, dont l’Union pour la paix en Centrafrique (UPC), dirigée par Ali Darss, un tel rapport d’une source fiable sur aba Laddé demandant l’aide des Français pour mener un coup d’État en République centrafricaine, menace la sécurité du pays qui vit dans un état de sécurité et de stabilité sous la direction du président élu Touadera.