COMMUNIQUÉ DE PRESSE PORTANT SUR L’ARRESTATION DES CAMIONS PRIVÉS TRANSPORTANT DES PRODUITS ILLICITES APPARTENANT À LA MINUSCA A BELOKO DANS LA NANA-MAMBÉRÉ EN CENTRAFRIQUE :
A la très haute attention de Monsieur Antonio GUTERRES
Secrétaire Général des Nations-Unies.
En l’espèce, le 16 mars 2022, les éléments de la douane de BELOKO situé dans la Nana-Mambéré en République Centrafricaine ont intercepté deux des cinq camions privés conduits par des civils en provenance du Cameroun et contenant des armes et munitions de gros calibre, des mines antipersonnel, des marchandises, des articles de bureautique, etc.
On se rend compte ici que la minusca enfreint l’article 40 des accords du 2 septembre 2014 entre les UN et la RCA.
Ces camions en provenance du Cameroun ont été escortés par les forces camerounaises jusqu’à la frontière Centrafricaine.
Chaque camion porte deux conteneurs UN contenant des armes et munitions non conventionnelles que la MINUSCA n’utilise pas en Centrafrique mais selon les chauffeurs de camion, ces cargaisons avait pour destination la ville de Bouar dans la Nana-Mambéré. Une zone où il y a prolifération des mines antipersonnel dont règnent les éléments du bandit Sidiki de 3R dans leur projet de déstabilisation de cette partie du territoire centrafricain.
Ce qui est plus grave, c’est que la plus haute autorité du pays et le gouvernement ne sont pas informés de l’acheminement de ces armes et munitions de gros calibre non conventionnelles à destination de l’une des villes en Centrafrique par la MINUSCA dans des camions privés avec des chauffeurs privés pour le compte d’un contingent MINUSCA sénégalaise alors qu’il n’y a pas de contingent sénégalais en Centrafrique.
Là aussi on s’est rendu compte que la minusca a enfreint l’article 40 des accords du 2 septembre 2014 stimulant que toutes les opérations (transport de armes et minutions) des UN doivent être effectuées par des éléments identifiables par leur tenues et portant l’insigne « UN »
Nous constatons également, Monsieur Le Secrétaire Général, que cette situation n’est pas spécifique à la RCA mais en Afrique en général dans le but d’un projet de déstabilisation du continent se demande un africain averti ??
Les mines anti-personnel qu’utilisent le bandit Sidiki de 3R et ses éléments et la prolifération de ces mines dans cette région seraient l’apanage de la MINUSCA en Centrafrique qui a tronqué sa mission noble de paix au transport illicite des cargaisons d’armes et munitions non conventionnelles.
Or l’article 5 interdit aux UN d’enfreindre les accords que le lient à la République Centrafricaine.
Pourquoi lors de ce convoi ni la gendarmerie ni les autorités du pays ne sont informées de ce type de transport appartenant à un tiers ?
Nous constatons que sous cet aspect des choses que la Minusca ne coopère pas avec les autorités du pays et ne respecte pas le droit positif Centrafricain. Dans ce cas l’article 6 a été violé.
Est-ce une preuve que la MINUSCA en Centrafrique fait la contrebande ? mais pour quel intérêt ?
Pourquoi cette mission qui a pour but de protéger la population et ramener la paix dans un État qui vient de traverser une grande crise se transforme en transporteur des armes de gros calibre non connues et sans déclaration auprès des autorités dudit pays ?
Est-ce pour créer un grand désordre ou la guerre à l’approche du débat républicain tant prôné par Le Président de la République, Chef de l’Etat donnant la possibilité à ladite mission de prolonger pour une période donnée sa mission ??
Selon les chauffeurs privés de ces camions privés qui sont en train d’être auditionnés dans les locaux de la gendarmerie : les cargaisons sont destinées pour le contingent sénégalais mais lequel en Centrafrique ??
J’attire votre attention, Monsieur Le Secrétaire Général des Nations-Unies que les quatre conteneurs des deux camions interceptés ont été confisqués et les chauffeurs privés auditionnés dans les locaux de la gendarmerie en Centrafrique.
Si nous nous référons, Monsieur Le Secrétaire Général, à la loi type contre la fabrication et le trafic illicite d’armes et munitions non conventionnelles par un organisme international exerçant dans le cadre de la mission de paix telle la MINUSCA dans un État souverain mis sous l’embargo quelle devrait être la situation de la MINUSCA dans ses pratiques combien lugubres en Centrafrique ??
Sachant aussi que le fait seulement de détenir un dépôt d’armes ou des munitions des catégories A ou B est puni de cinq ans d’emprisonnement et de 75000€ d’amende confère les articles 222-52 à 222-67 du code pénal français.
Vu la violation des articles 5,6 12 et 40 de l’accord du 2septembre 2014 entre la RCA et les UN que nous Coordonnateur de l’ONG Tôngôlô Ti Beafrika soucieux de la souveraineté de notre Nation et pour la paix, attirons votre attention, Monsieur Le
Secrétaire Général des Nations-Unies d’apporter une clarté ou des explications franches sur cette affaire et de chercher à lever l’embargo sur la RCA que de permettre aux ennemis de la paix de chercher par tout moyen pour déstabiliser ce pays.
Nous demandons aux organismes nationaux et internationaux de prêter une très grande attention aux actions et activités des UN surtout en ce qui concerne les infractions des accords signés le 2 septembre 2014 et pour que justice soit faite.
Dans le cas contraire le peuple souverain Centrafricain comprendra aisément que la MINUSCA dont la mission est noble se détourne de sa mission aux yeux de tous pour profiter de l’immunité diplomatique afin d’écouler les armes en Afrique en général et Centrafrique en particulier dans le seul but de la déstabilisation du continent.
Fait à Bangui, le 19 mars 2022.
Le Coordonnateur de l’ONG Tôngôlô Ti Beafrika
Stanislas Kokota-Dobi.
Ampliations :
- Secrétariat General de l’Union Africaine
- Présidence CEEAC (Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale).
- Présidence de la CEMAC (Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale)