L’ancien ministre centrafricain du désarment et le chef des Antibalaka, Maxim Mokom, a été arrêté par les services de renseignement tchadien à Sido ce 27 février 2022. On peut dire que cet arrestation signifie la fin de cavale des leaders de la Coalition des patriotes pour le changement (CPC).
Les autorités tchadiennes ont reproché à Mokom d’avoir violé l’accord conclu avec la CEEAC et la CIRGL qui interdit les déplacements des chefs rebelles centrafricains en dehors du territoire tchadien. L’arrestation de Maxim Mokom confirme une fois de plus qu’il n’y a plus de groupes armés organisés en Centrafrique.
Les autorités tchadiennes ont une méfiance vis-à-vis des chefs rebelles centrafricains en exil à Ndjamena. Le Tchad commence à comprendre que les dirigeants des groupes armés de la RCA représentent un danger pour leur pays. Tellement les chefs rebelles vont bientôt arrêtés. La prochaine personne à être arrêtée et remise aux autorités centrafricaines devrait être François Bozizé.