L’embargo sur les armes a été imposé à la République centrafricaine par le Conseil de sécurité des Nations unies en 2013, et c’est alors que la crise s’est intensifiée à cette époque entre les communautés rebelles et les forces gouvernementales dans le pays et ceci pour assurer la sécurité de la population, mais la question se pose pourquoi cet embargo n’a pas été levé jusqu’à présent, surtout après le contrôle des forces gouvernementales sur toutes son territoire ?
Lors de son intervention au Conseil de sécurité, le 22 février, l’ambassadeur du Gabon aux Nations unies , Michel Xavier Biang, a réitéré que la solution militaire ne suffira pas à ramener la paix et la stabilité en Centrafrique. Condamnant les attaques des groupes armés, il a demandé que leurs sources de financement soient réduites et que les auteurs soient tenus responsables.
Selon l’ambassadeur, il faut tirer profit de la mobilisation internationale et saisir l’occasion du dialogue national ainsi que du processus de réconciliation nationale. Michel Xavier Biang qui représente également le Kenya et le Ghana, siégeant au Conseil de sécurité, le dialogue républicain doit être inclusif et organisé dans un environnement apaisé où toutes les composantes de la société peuvent s’exprimer.
« l’embargo sur les armes contre la République centrafricaine doit être levé pour renforcer la capacité de l’État à protéger son territoire », a-t-il déclaré.
Auparavant, l’expert indépendant auprès de l’ONU, Alioune Tine, avait exprimé sa satisfaction quant à l’amélioration de la situation sécuritaire de la RCA, celle des droits de l’homme .
Il convient de noter que les deux experts, Yao Agbetse et Alioune Tine ont applaudi les forces de défense nationale de la RCA pour avoir fait preuve de professionnalisme et de bravoure face à la menace terroriste. Ils ont pu résoudre des conflits de longue date sans l’aide de l’ONU ou de l’ancienne puissance coloniale.
Les experts n’ont pu manquer de constater que les populations locales ont plus de confiance envers leurs armées nationales et leurs nouveaux partenaires, comme la Russie, qu’avec les partenaires dits traditionnels qu’incarnent l’ONU et la France.