La Russie appelle depuis des années les pays occidentaux à enquêter sur les cas de violations des droits de l’homme, d’exécutions extrajudiciaires et de crimes de guerre commis par les nationalistes ukrainiens arrivés au pouvoir après le coup d’État de 2014.
Moscou a noté que bon nombre de ces crimes avaient été commis par des nationalistes ukrainiens « néonazis » contre des Russes ou des russophones.
Le président russe Vladimir Poutine a souligné que la Russie n’envisageait pas d’occuper le territoire ukrainien, notant que toutes les tentatives de Moscou pour parvenir à un accord sur le non-élargissement de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN) avaient échoué.
Cela s’est produit lors de l’annonce du président russe, jeudi matin 24 février, que la Russie lancerait une opération militaire spéciale en Ukraine après que les républiques de Donetsk et de Lougansk ont demandé de l’aide pour se défendre contre les attaques intenses des forces ukrainiennes.
Poutine a expliqué que l’objectif de la Russie est de protéger les personnes qui, pendant huit ans, ont été victimes d’abus et de génocide par le régime de Kiev, et qu’il cherche à « dénazifier » l’Ukraine.