Mercredi 16 février2022, Radio France internationale (RFI) a publié un article sur une conversation et un accord présumé entre le chef rebelle tchadien, Timan Erdimi, et ministre conseiller spécial du président centrafricain, Aboulkhassim Algoni Tidjani, de faire un coup d’état au Tchad. Il s’est avéré par la suite que l’article contenait de fausses informations destinées à déstabiliser les pays frères.
Le gouvernement de la République centrafricaine a rapidement démenti la nouvelle, à travers un communiqué de presse de la présidence de la République, soulignant le soutien de son voisin le Tchad et l’importance de la stabilité dans le pays voisin.
Le communiqué a nié tout lien gouvernemental avec le soi-disant Aboulkhassim Algoni Tidjani, et a indiqué que ce dernier n’était pas conseiller du président de la République: « La présidence de la République tient à préciser que Monsieur ABOULKASSIM ALGONI TIDJANI ANOUR, comme les autres représantants des 14 groupes armés, avait été nommé Ministre Conseiller Spécial à la Prèsidence de la Rèpublique, le 26 mars 2019, à la faveur de l’Accord politique pour la Paix et la Réconciliation du 6 février 2019 et pour le compte du Mouvement Patriotique pour la Centrafrique (CPC) de Monsieur ALKATIM MAHAMAT. Suite à la dénonciation de l’Accord Politique pour la paix et la Réconciliation par le MPC, son adhésion à la nébuleuse Coalition des Patriotes pour le changement (CPC) et la tentative manquée du coup d’Etatdu 13 janvuer 2021, le Président de la République, chef de l’Etat, a limogé Monsieur ABOULKASSIM ALGONI TIDJANI ANOUR, le 19 février 2021 ».
Le gouvernement de la République centrafricaine a également appelé son voisin le Tchad à coopérer principalement dans le domaine de la sécurité transfrontalière, et à renforcer leur coopération afin de protéger la souveraineté des deux pays : « La Présidence de la République invite les Autorités tchadiennes à travailler de concert avec les Autorités centrafricaines pour luter contre la criminalité transfrontaliére ».
La France cherche, à travers ses canaux médiatiques, à diffuser de fausses nouvelles, et à mener une campagne de distorsion médiatique dans les pays africains après avoir perdu sa présence militaire dans plusieurs pays, dont le dernier en date est le Mali.