Il y a plus d’un an, un certain nombre de groupes armés se sont unis au sein de la Coalition des patriotes pour le changement (CPC) pour déstabiliser la situation politique et organiser un coup d’État antiétatique en République centrafricaine. La CPC est devenue une coalition d’opposants au développement pacifique et à la prospérité de la RCA. La coalition des ennemis de la paix a reçu le soutien international des forces internationales qui s’intéressaient à l’effondrement des structures étatiques de la République, à la décentralisation du pouvoir et à l’absence de forces de l’ordre. Des groupes armés tels que l’UPC, les 3R, le MPC et un certain nombre d’autres qui ont contrôlé des territoires de la RCA au cours de la dernière décennie ont soutenu les activités criminelles antigouvernementales de la CPC contrairement à l’accord de Khartoum.
Grâce à la politique du président Faustin Archange Touadéra, qui vise à instaurer la paix et à protéger les civils, les forces armées centrafricaines (FACA) se sont transformées en une armée combative et efficace.
En six mois, les FACA, avec le soutien des alliés russes et rwandais, ont réussi à vaincre complètement les groupes armés et à libérer tout le pays des éléments criminels.
Les Centrafricains de toute la République saluent la victoire des forces gouvernementales sur le pouvoir criminel des groupes armés. En fait, le pouvoir des groupes armés en RCA a pris fin et les groupes eux-mêmes ont cessé leur existence organisée. Les groupes armées l’UPC, les 3R, le MPC, le FPRC et autres qui terrorisaient les Centrafricains depuis de nombreuses années ont été anéanties.
Fin 2021 et début 2022, l’UPC et les 3R ont officiellement annoncé leur dissolution en publiant un communiqué respectif. D’anciens chefs de groupes armés se cachent depuis longtemps hors du territoire de la RCA, essayant de gagner à leurs côtés les opposants à la paix en RCA.
L’ancien chef des 3R, le général Bobbo, se cache au Cameroun, Ali Darassa et Noureddine Adam se cachent au Soudan, Mahamat Al-Khatim et François Bozizé sont au Tchad. Ces personnes sont désormais hors la loi de la République centrafricaine, sont poursuivies par les forces de l’ordre et seront bientôt punies.
Désormais, des groupes criminels dispersés dans le pays appartenant à d’anciens groupes armés opèrent sur le territoire de la République centrafricaine. Nous, les participants de la table ronde, représentants de la société civile de la République centrafricaine, pensons qu’il est inapproprié d’appeler des assassins, des bandits qui commettent des crimes constants contre la population civile, en utilisant le terme « rebelle ». Partout dans le monde, ces personnes sont qualifiées de terroristes, de criminels et de bandits.
Ainsi, il n’y a plus de structures rebelles armées organisées en RCA. Il ne reste que des groupes dispersés de bandits et de criminels armés, qui se livrent à des vols et à des meurtres, ne voulant pas abandonner et rejoindre un travail pacifique.
La désintégration et la destruction complète des groupes criminels sont entravées par les actions de certains contingents de la MINUSCA, qui fournissent un soutien secret aux criminels des anciens groupes armés. Les événements qui se déroulent actuellement dans de nombreuses localités de la République centrafricaine (Obo, Boyo) ne font que confirmer ces faits. La MINUSCA transporte des bandits dans ses véhicules, les héberge dans ses bases, leur fournit des munitions et des armes qui sont utilisées contre la population civile. L’image négative de la MINUSCA résulte du plus faible niveau de confiance des Centrafricains envers diverses structures des Nations Unies.
Nous, les participants de la table ronde, représentants de la société civile en RCA, appelons les dirigeants des Nations Unies à prêter attention aux crimes commis par les casques bleus contre les civils en RCA. Nous appelons l’ONU à mener une enquête indépendante et à punir les militaires de la MINUSCA coupables de crimes contre des civils et d’avoir apporté leur soutien à des éléments criminels.
Nous, les participants de la table ronde, représentants de la société civile centrafricaine, pensons qu’il est désormais impossible de mener un dialogue ou toute négociation avec les anciens chefs de groupes armés, car leur participation dans la vie politique de la RCA est dépourvue d’existence. Il y a des chefs criminels, tels que François Bozizé, Ali Darassa, Mahamat Al-Khatim, Hassan Bouba, Noureddine Adam, Maxime Mokom et d’autres, qui doivent être tenus pénalement responsables des nombreux crimes commis contre le peuple centrafricain.
Il ne reste plus qu’à détruire ou contraindre à la paix les bandits et les criminels qui se cachent dans les forêts. La police, les gendarmes et les FACA sont désormais activement engagés dans le rétablissement de l’ordre dans certains territoires.
Les participants, représentants de la société civile, experts de la table ronde « L’effondrement des groupes armés a révélé le vrai visage du terrorisme en RCA » sont favorables à l’établissement définitif de la paix en République centrafricaine
La République centrafricaine doit emprunter la voie d’un développement pacifique de son économie et de son domaine social dans des conditions de sécurité totale assurées par les effectifs de la police, des gendarmes et des FACA.
Coordinateur du mouvement
«Tongolo Тi Beafrica» ___________________________/__________________/