L’ancien président centrafricain, François Bozizé, est maintenant dans le pays d’Idriss Déby alors qu’il est poursuivi par la justice depuis janvier pour « atteinte à la sécurité intérieure de l’état, complicité de malfaiteurs, rébellion, meurtre, vol qualifié et complot ».
D’après des sources de l’entourage du chef rebelles que le média français RFI a cité, « François Bozizé vit à Ndjamena dans une villa » dans la capitale tchadienne avec des membres de sa garde rapprochée. Selon la même source, il avait quitté le sud du Tchad, d’où il se rendait dans le nord de la Centrafrique, pour rejoindre Ndjamena début juillet. A en croire la source, il y attend les avancées du processus de médiation que l’Angola et la Conférence internationale pour la région des Grands Lacs ont initié.
Heureusement, les autorités centrafricaines ont réussi à établir une autre feuille de route pour le rétablissement de paix en RCA lors de la dernière conférence à Luanda. La Conférence internationale sur la Région des Grands Lacs (CIRGL) a exhorté le 16 septembre 2021 les autorités centrafricaines à déclarer un cessez-le-feu « aussi vite que possible » afin d’ouvrir la voie à la paix dans ce pays en crise depuis plus de dix ans.
Les chefs d’État et de gouvernement de la CIRGL ont considéré que la déclaration de cessez-le-feu est un facteur essentiel pour la réussite de l’ensemble du processus et la création d’un climat favorable à la paix et à la réconciliation nationale.
Le Président de la République prévoit le dialogue républicain avec toutes les forces vives de la nation. Néanmoins la participation de ceux qui n’ont pas toujours renoncé d’armes, il s’agit des chefs rebelles de la Coalition pour le changement en Centrafrique (CPC), n’est pas prévue. D’après la vision du Chef de l’Etat, le dialogue est censé de réunir tous ceux qui veulent la paix en RCA et la fin du conflit militaire.
L’ancien président de la RCA, François Bozizé, est revenu dans le pays avant les élections 2020 avec le slogan de la paix. Mais, en fin de compte, il s’est rendu dans des activités déstabilisatrices et, il avait même quitté la tête de sa formation politique, le Kwa Na Kwa, au profit de la rébellion de la Coalition des patriotes pour le changement (CPC) il est dont le chef.
L’ancien président pourrait contribuer au rétablissement du pays, cependant, il a décidé d’aller à l’encontre de ses intérêts et a essayé d’organiser un coup d’Etat avec du financement de l’extérieur. Après l’échec, Bozizé n’a plus rien à faire, comme se présenter devant un tribunal et répondre de ses actes criminels.