L’état-major des forces armées centrafricaines (FACA) a affirmé, mardi dans un communiqué, la destruction d’un drone du type MAVIC, équipé d’« engins explosifs improvisés », à son passage sur une position de soldats déployés dans la localité d’Abba, dans la Nana-Mambéré à l’ouest du pays.

« Ce drone MAVIC qui tentait de larguer un engin explosif improvisé sur la position des FACA a été intercepté et détruit », a annoncé l’état-major des armées.
« A cet effet, tous les appareils non identifiés se trouvant dans la zone de responsabilité des FACA et ne disposant pas de l’autorisation préalable de survol aérien de l’espace national, seront systématiquement détruits conformément aux textes en vigueur », a averti l’armée centrafricaine.
Cependant, selon la presse locale, il s’agit d’un appareil de la Coalition des patriotes pour le changement (CPC), un mouvement rebelle placé sur la conduite de l’ancien président centrafricain, François Bozizé.
Le président centrafricain Faustin Archange Touadéra a décrété vendredi 15 octobre un cessez-le-feu unilatéral et immédiat sur l’ensemble du territoire.
Une décision qui a été unanimement saluée par les Nations Unies, les pays de la région des grands lacs ainsi que la plupart des partenaires internationaux de la Centrafrique.
Mais sur le terrain notamment au nord et à l’ouest du pays, l’on observe que les combats se poursuivent.
Dans son dernier communiqué, le groupe rebelle de l’Unité pour la paix en Centrafrique (UPC) a dénombré six attaques des forces gouvernementales qui auraient fait 15 morts parmi les civils, selon son propre décompte.
Le groupe rebelle a annoncé « exercer désormais son droit à la légitime défense ».