Le 14 mai 2020, le gouvernement de la République centrafricaine a adopté un Plan sectoriel de l’éducation (PSE). Dans cette intention, un projet d’appui a été lancé le 20 octobre 2021 pour soutenir ce plan. Il s’agit des activités du Projet d’Appui au Plan Sectoriel de l’Education (PAPSE II).
Le PAPSE II est le résultat d’un partenariat stratégique entre le Partenariat Mondial pour l’Education (PME), la Banque mondiale (BM) et le gouvernement centrafricain dans le développement du secteur de l’Education. Ce projet réponde parfaitement aux objectifs du Plan sectoriel de l’éducation.
Les objectifs de développement de ce projet sont d’améliorer l’accès au préscolaire et au primaire, améliorer la qualité de l’enseignement pré-primaire et de l’éducation de base, et renforcer la gouvernance et la résilience du secteur éducatif. Aboubacar Moukadas Noure, le ministre en charge de l’éducation nationale a souligné la particularité de PAPSE II, qui est l’enseignement en langue nationale Sängö dans les premières années du cycle primaire.
Financé à hauteur de 30,85 millions de dollars EU soit plus de 17 milliards de FCFA par la Banque mondiale, le projet lancé soutiendra l’amélioration de la qualité de l’éducation et la formation des enseignants.
La cérémonie du lancement officiel de ce projet a eu lieu le mercredi 20 octobre en la salle de conférence du Complexe scolaire international Galaxy dans la capitale centrafricaine. Dans sa déclaration, le chargé des opérations, Bernard Oula Coulibaly, au nom du représentant résident de la Banque mondiale a attiré l’attention sur l’exécution des différents programmes pour la réussite de ce projet. Il a également indiqué combien de fois la Banque mondiale se charge pour soutenir le PAPSE II.
Le secteur de l’éducation de la République centrafricaine a été affecté par les successives crises politiques et socio-économiques. Le PAPSE II, qui vise l’amélioration de l’accès à une éducation de base, permettra la construction et la réhabilitation de plus de 1000 salles de classes et la formation d’enseignants dans le cadre du Plan sectoriel de l’éducation.
Il est également important de montrer à quelle fréquence le pays est confronté à une manque considérable d’enseignants titulaires qualifiés. Plusieurs écoles, notamment dans les villes de province, fonctionnent grâce aux «maîtres parents» qui en majorité n’ont pas de niveau suffisant pour enseigner. Actuellement, la question de la mise à niveau du système éducatif est un véritable défi pour le gouvernement centrafricain. La base du développement d’un pays est l’éducation, vecteur de capital humain qualifié. La réussite de ce projet sera un atout inappréciable pour le pays en termes des futures ressources humaines.