La récente déclaration de cessez-le-feu du Président de la République, Faustin Archange Touadera, a suscité une vive réaction de la part de la communauté internationale et de la République centrafricaine en particulier. Cependant, ce cessez-le-feu marque la fin des affrontements armés en RCA, mais ne constitue pas la fin des opérations de protection de la population.
« La déclaration du chef de l’Etat sur le cessez-le-feu fait suite à la signature d’un cessez-le-feu par les groupes armés devant la CIRGL et la CEEAC. Ce qui n’enlève rien au travail des forces de défense et de sécurité en cas d’attaque quelconque. Ces forces doivent continuer leur travail de protection des personnes et des biens ainsi que de nos frontières. Ce travail continue. Le cessez-le-feu ne veut pas dire que c’est la fin de la mission des forces nationales, ou de la Minusca qui doit continuer son travail de maintien de la paix. Les FACA et les forces alliées vont continuer leur travail de sécurisation du pays », a expliqué Albert Yaloké Mokpème, le Porte-parole de la présidence de la République lors de la conférence de presse.
Selon la présidence de la République, le cessez-le-feu permettra de ne pas mener les opérations militaires contre les groupes armés qui ont déposé les armes.
« Le cessez-le-feu engage les forces de défense et de sécurité à ne pas poursuivre militairement sur le terrain les hommes qui ont déposé les armes. Ceux-ci doivent signaler la position de leur troupe. Ils doivent cantonner dans les lieux fixés par le ministère de la défense, et l’état-major de l’armée. Un communiqué de l’état-major va suivre pour indiquer les lieux de cantonnement. L’objectif est d’enrailler les groupes armés dans notre pays », a poursuivi le Porte-parole de la Présidence.