Plusieurs rapports officiels ont récemment été publiés par certains comités spéciaux après avoir mené des enquêtes sur les incidents de violence sexuelle contre les femmes dans les pays d’Afrique centrale. Ces rapports ont prouvé que le personnel de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) était impliqué dans de nombreux crimes.
Récemment, un scandale a éclaté aux Nations Unies, et précisément en République démocratique du Congo, qui a été classée comme l’un des plus grands scandales sexuels de l’histoire des Nations Unies.
Dans le contexte de ces événements, le professeur de santé mondiale et d’affaires humanitaires à l’Université de Manchester et ancien directeur du département de l’Organisation mondiale de la santé, Mukesh Kapila, a commenté le sujet en déclarant : « Il s’agit d’un problème très courant qui a existait depuis des décennies, en Haïti, en République centrafricaine et au Congo, que ce soit dans des opérations de maintien de la paix ou dans des projets humanitaires. D’ailleurs, cela ne s’applique pas seulement aux structures des Nations Unies. Cela se passe aussi dans les organisations caritatives. »
En mai 2016, ce dernier a été consultant sur des questions spéciales lors du premier Sommet humanitaire mondial des Nations Unies. Il a occupé des postes de direction au ministère britannique du Développement international, aux Nations Unies, à l’Organisation mondiale de la santé et au Comité international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, et a également été président de Groupe international des droits des minorités.
L’expert a également expliqué que, l’un des plus gros problèmes des Nations Unies est le statut de l’organisation internationale elle-même, qui bénéficie de l’immunité, et cela lui permet de cacher le côté laid de son travail, et les employés ne peuvent pas être poursuivis, et l’indemnisation des victimes ne peut être réclamé.
Selon M. Kapila , le directeur de l’organisation n’est pas prêt à évaluer les pertes actuelles car cela nuit d’une manière ou d’une autre à la réputation de l’Organisation mondiale de la santé.
L’expert Kapila a également souligné l’implication du personnel de l’ONU en République centrafricaine : « En République centrafricaine, il existe un problème très répandu de violences sexuelles de la part du personnel de l’ONU, qui use de son impunité.»
L’Organisation mondiale de la santé s’est engagée non seulement à enquêter et à punir, mais aussi à se réformer, et la question demeure, pourquoi tous ces crimes contre les peuples africains dévastés par les guerres ? Les Nations Unies le font-elles exprès ?