Le 10 avril 2014, le Conseil de sécurité a autorisé la mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en Centrafrique MINUSCA, pour mener une opération de maintien de la paix multidimensionnelle dont la priorité absolue est la protection des civils. Ses autres missions initiales comprennent le soutien au processus de transition, la facilitation de l’aide humanitaire, le soutien à la justice et à l’état de droit, le désarmement, la démobilisation de l’armée, la réintégration et le processus de rapatriement des réfugiés.
Cette mission comprenait le Bureau intégré des Nations Unies pour la consolidation de la paix en République centrafricaine, à la date de sa création. Le 15 septembre 2014, la Mission internationale de soutien à la République centrafricaine sous conduite africaine a transféré ses pouvoirs à la MINUSCA conformément à la résolution 2149 (2014) de l’Assemblée générale.
Mais il y a plusieurs questions dans l’esprit de tous ceux qui suivent la situation politique en République centrafricaine à propos de la MINUSCA, par exemple:
Comment maintenir la paix sans l’avoir établi au préalable ?
L’ONU a remplacé la SDN (Société Des Nations) qui n’avait pu éviter la seconde guerre mondiale. Ne serait-il pas temps de remplacer l’ONU qui peine à maintenir la paix au regard de la multiplication des conflits depuis sa création ?
Pour répondre à ces questions logiques, il faut remonter le temps:
- En 1994, au Rwanda, les pays retirent leurs troupes de la MINUAR, abandonnant à leur sort des millions de rwandais.
Un échec dû à un manque de volonté politique car les compétences de nos organisations sont assujetties à la volonté des Etats membres. - En 2021, en RCA, un échec à venir du fait d’un.manque de volonté et de courage politique. Encore une fois les compétences de nos organisations sont assujetties à la volonté des Etats membres.
Dire qu’en 100 jours, des vaillants soldats de l’APR (Armée Patriotique Rwandaise) ont mis fin au génocide.
Le vendredi 9 juillet2021, l’association italienne «Incursioni» a organisé un webinaire intitulé «Reprise des flux migratoires et risques terroristes».
Au cours de la conférence, certaines perplexités sont apparues de la part des intervenants également concernant la gestion du phénomène migratoire par les ONG et les organisations supranationales. Surtout, la gestion controversée des camps de réfugiés et des missions par l’ONU a été soulignée, en particulier la mission MINUSCA, établie en avril 2014, qui a vu l’envoi de plus de 10 mille soldats en République centrafricaine. Les casques bleus ne se seraient pas consacrés à la « stabilisation intégrée et multidimensionnelle » du territoire, comme dans les plans des Nations Unies, ils auraient plutôt été impliqués dans des opérations de flanquement des différents groupes rebelles ou encore dans le harcèlement et les actions illégales contre les populations locales.