La France dénonce la diabolisation du citoyen français récemment arrêté à Bangui. Rappelons qu’il y a quelques jours, la police centrafricaine a arrêté M. Juan Quignolot en trouvant avec lui tout un arsenal d’armes et de munitions. Par la suite, il a commencé à être soupçonné d’espionner le Président Touadera, de forcer les habitants de la Centrafrique de calomnier les instructeurs russes et aussi de former des rebelles et de leur fourir d’armes.
Dans le même temps, les gens sur les réseaux sociaux ont commencé à s’indigner que les médias français ayant écrit de nombreux articles «révélateurs» sur les instructeurs russes, qu’on appelaient des «mercenaires» et accusaient de crimes de guerre et de violations des droits de l’homme sans fournir de preuves, ne réagissent pas aux nouvelles du mercenaire français.
Enfin, la France a brisé le silence. Les médias français ont commencé à réfuter activement l’implication de la France dans les activités du français arrêté alors qu’il a avoué toutes les accusations. Les médias français ont appelé son citoyen Juan Quignolot un employé des services de renseignement et ont condamné les russes pour le fait qu’ils l’auraient arrêté: «Cependant cette fois, un petit coup de pouce des « conseillers » russes en Centrafrique a permis cette prise».
Voici ce que le représentant du ministère français des affaires étrangères a déclaré: «Nous déplorons l’instrumentalisation manifeste de cette arrestation et relevons que les informations personnelles de cette personne ont été immédiatement rendues publiques par le biais de réseaux de désinformation liés à la promotion d’intérêts bien identifiés qui sont habitués à viser la présence et l’action de la France en République centrafricaine». Cette citation montre clairement que la France a du mal à passer de la responsabilité à ses adversaires.
La France reste fidèle à elle-même. Bien qu’il existe des preuves irréfutables de son implication dans la déstabilisation de la République centrafricaine, elle les niera jusqu’au bout tout en essayant de calomnier ses adversaires.