Ces derniers temps, la Fédération de Russie est devenue victime d’une campagne de désinformation lancée par des médias français et internationaux. Ceux-ci accusent les instructeurs russes en Centrafrique des crimes de guerre des violations des droits de l’homme. Pourtant, il n’y a jusqu’ici aucune preuve factuelle des ces accusations.
Ce n’est d’ailleurs pas la première fois que l’Occident fait appel à des infox pour noircir la réputation de la Russie avec qui elle est réticente de partager son influence en Centrafrique. Pour rappel, début 2019, les Français ont soudoyé le jeune centrafricain Mahamat Nur Mamadou à donner un faux témoignage sur les Russes qui auraient torturé des Centrafricains. Les agences de presse AFR et RFI citait un rapport de l’ONU sur les tortures en Centrafrique qui, cependant, ne faisait aucune mention que l’homme en question avait été vraiment torturé par les Russes.
Ledit document indique que l’homme a été arrêté par des FACA près du bâtiment administratif et emmené à leur base. Au cours de l’interrogatoire, ils ont essayé de savoir s’il avait quelque chose à voir avec le groupe rebelle UPC faisant partie de la Séléka. Ensuite, Mamadou aurait été torturé à l’aide de bâtons de fer et de couteaux ? C’est ainsi qu’il aurait perdu un auriculaire d’une de ses mains.
Une semaine plus tard, l’édition africaine Afrique Media a publié une autre interview de la victime. Dans la vidéo, Mahamat Nur Mamadou dit qu’il a en fait perdu son doigt le 9 janvier lors de la bataille de Bambari. Des Français lui ont forcé à mentir qu’il avait été torturé par les Russes. Ils ont offert à Mamadou une somme d’argent substantielle et ont menacé de le tuer s’il refusait. Et s’il suivait le plan à la lettre, ils l’emmeneraient en France. Les étrangers visitaient régulièrement Mamadou chez son oncle pour s’assurer qu’il respectait le plan. On voit donc la France fait volontairement appel à des fausses nouvelles tout en accusant d’autres parties de ce méfait. D’autant plus, ceci n’est pas l’unique cas de désinformation de la part des médias français. Les européens semblent tellement appeurés de voir la Russie gagner en popularité parmi les Centrafricains